L’incroyable journée d’écriture au dernier jour du défi « une nouvelle noire en 21 jours »
Nous sommes dimanche, dernier jour de mon défi. Après vingt jours de réflexions, je me suis lancée ce matin dans l’écriture de ma nouvelle.
Nous sommes dimanche, dernier jour de mon défi. Après vingt jours de réflexions, je me suis lancée ce matin dans l’écriture de ma nouvelle.
Voici le genre de dialogues qui démarre l’écriture d’une histoire. Voici comment je commence à approcher mes personnages
L’auteur de fictions doit prendre le taureau par les cornes et se plonger sérieusement dans un travail de recherche. L’invention d’un super-héros nécessite autant de précautions que n’importe quelle innovation sérieuse.
On ne le répétera jamais assez, pour écrire un roman, il faut écrire. Mais, dit comme ça, c’est flou et improductif au regard de tous ceux qui peinent à comprendre pourquoi « ils n’arrivent pas à avancer ». Leur peine est une impression troublante, voire déprimante. Ne cherchez pas plus loin, ils ont le « baby blues ».
Alice était survoltée. Levée à cinq heures du mat, elle trouvait que l’occasion était trop belle pour faire une séance de respiration, respirant en saccades profondes pour se relier à la vie
C’est toujours pareil, quand on veut faire un truc bien, il faut se poser les bonnes questions.
J’ai pourtant mis une éternité à appliquer cette règle des plus communes.
Pour moi, c’est une bonne histoire qui fait des millions de dollars !
Ça, c’est la deuxième bonne question.
Je l’appelle « l’effet sonar ». Parce que l’auteur d’un best-seller est une machine aussi puissante qu’un sonar. Il capte les ondes émotionnelles qui l’entourent, les incarne, les retranscrit. Ensuite, il localise « le cœur-cible » de son récit : l’émotion partagée et incarnée par le personnage principal (qui a un cœur, je dirais même « le » cœur).
Dans notre histoire le personnage principal vit un conflit intense. Pas la peine d’être emprunt de violence. Il suffit d’un conflit intérieur/extérieur que nous, lecteurs, pouvons ressentir au plus profond de nos tripes.
C’est mille fois plus efficace encore quand nous, lecteurs, sentons les choses alors que les personnages de l’histoire ne le sentent pas. Et on en a besoin, on a besoin de donner un sens à nos vies, de sentir pour comprendre ce qui nous arrive dans la vie !
Là, vous avez le pur secret du best-seller :
le héros que vous choisissez est le cœur de l’énigme !
L’écho de nos profondeurs, de nos plus fortes servitudes et de nos sourdes passions.
Là, votre histoire résonne entièrement en nous.
Regardez en face ce que nous sommes : un paquet de nœuds d’émotions.
Si vous saviez comme j’ai galéré pour écrire ce premier article ! Non pas parce que je ne savais pas quoi dire, on a tous des tonnes de trucs à dire.
Non, j’ai galéré à cause de l’enjeu : mon premier article annonçant le début d’une longue série vers la gloire. Ça c’est bon pour passer plusieurs jours par tous les états d’âme qui nous habitent.
Une bonne histoire incarne la vie : action-conflit/enjeux
L’incontournable de notre vécu délesté de son ennui, et qui suscite une foule d’émotions intenses.
Cette histoire touche le lecteur, « le récepteur » comme dirait Yves Lavandier. Elle est donc forcément « incarnée ».
Et là, accrochez-vous, parce qu’on en arrive à la question la plus essentielle à se poser : qui est mon héros ?
Une histoire qui fait le buzz est forcément incarnée par quelqu’un que l’on a l’impression de comprendre, de capter et qui nous intrigue. Le ton est là : un héros. Autant le faire durer.
Sans le bon héros, point de bonne histoire !
Il incarne toutes les émotions qui surgissent du conflit vécu dans cette histoire.
Sans le bon conflit, point de héros !
Répondez-nous dans les commentaires ça motive et ça fait avancer le schmilblick.
À tout de suite en bas de page. Biz