Par quoi commencer quand on veut écrire un best-seller ?

Quand on veut écrire un best-seller
par où on commence ?

C’est toujours pareil, quand on veut faire un truc bien, il faut se poser les bonnes questions.

J’ai pourtant mis une éternité à appliquer cette règle des plus communes.

Première (bonne) question : qu’est-ce qu’un best seller ?

Pour moi, c’est une bonne histoire qui fait des millions de dollars !

D’accord, alors qu’est-ce qu’une bonne histoire ?

Ça, c’est la deuxième bonne question.

UNE BONNE HISTOIRE TOUCHE L’ENTIÈRE STRUCTURE DE L’ÊTRE.

Elle résonne à l’intérieur de nous. C’est une question d’émotions.

De là découle la troisième bonne question : qu’est-ce qu’un auteur de best-seller ?

Je l’appelle « l’effet sonar ». Parce que l’auteur d’un best-seller est une machine aussi puissante qu’un sonar. Il capte les ondes émotionnelles qui l’entourent, les incarne, les retranscrit. Ensuite, il localise « le cœur-cible » de son récit : l’émotion partagée et incarnée par le personnage principal (qui a un cœur, je dirais même « le » cœur).

Dans notre histoire le personnage principal vit un conflit intense. Pas la peine d’être emprunt de violence. Il suffit d’un conflit intérieur/extérieur que nous, lecteurs, pouvons ressentir au plus profond de nos tripes.

C’est mille fois plus efficace encore quand nous, lecteurs, sentons les choses alors que les personnages de l’histoire ne le sentent pas. Et on en a besoin, on a besoin de donner un sens à nos vies, de sentir pour comprendre ce qui nous arrive dans la vie !

Là, vous avez le pur secret du best-seller :

le héros que vous choisissez est le cœur de l’énigme !

L’écho de nos profondeurs, de nos plus fortes servitudes et de nos sourdes passions.

Là, votre histoire résonne entièrement en nous.

Regardez en face ce que nous sommes : un paquet de nœuds d’émotions.

Si vous saviez comme j’ai galéré pour écrire ce premier article ! Non pas parce que je ne savais pas quoi dire, on a tous des tonnes de trucs à dire.

Non, j’ai galéré à cause de l’enjeu : mon premier article annonçant le début d’une longue série vers la gloire. Ça c’est bon pour passer plusieurs jours par tous les états d’âme qui nous habitent.

Le point positif c’est que vous avez tout ce dont un auteur a besoin pour écrire un best-seller !

Bon, je résume :

Une bonne histoire incarne la vie : action-conflit/enjeux

L’incontournable de notre vécu délesté de son ennui, et qui suscite une foule d’émotions intenses.

Cette histoire touche le lecteur, « le récepteur » comme dirait Yves Lavandier. Elle est donc forcément « incarnée ».

Et là, accrochez-vous, parce qu’on en arrive à la question la plus essentielle à se poser : qui est mon héros ?

Une histoire qui fait le buzz est forcément incarnée par quelqu’un que l’on a l’impression de comprendre, de capter et qui nous intrigue. Le ton est là : un héros. Autant le faire durer.

Sans le bon héros, point de bonne histoire !

Il incarne toutes les émotions qui surgissent du conflit vécu dans cette histoire.

Sans le bon conflit, point de héros !

Quel héros incarnera votre histoire ?

Comment peut-il vous aider à créer votre best-seller ?

 

Répondez-nous dans les commentaires ça motive et ça fait avancer le schmilblick.

À tout de suite en bas de page. Biz