La crise du covid-19 signe la fin de notre empoisonnement

Le pouvoir de l’industrie chimique est devenu hors de contrôle. La bonne nouvelle, c’est que notre aveuglement vient de prendre fin. Maintenant, le seul moyen de neutraliser la folie des chimistes, c’est de mettre les responsables en prison, de réquisitionner leurs entreprises et de redonner le pouvoir au vivant.

« Les bourgeois volent au coin du feu, c’est plus profitant que de ramasser ce qui traîne au coin des bois. »
Les Paysans – Honoré de Balzac

Le pouvoir de l’industrie chimique est devenu hors de contrôle. La bonne nouvelle, c’est que notre aveuglement vient de prendre fin. Maintenant, le seul moyen de neutraliser la folie des chimistes, c’est de mettre les responsables en prison, de réquisitionner leurs entreprises et de redonner le pouvoir au vivant. Pour le reste, les voyants s’organisent déjà.

La crise sanitaire est le point de non-retour d’une société malade de peur

peur
Seule la peur emprisonne. Photo Enrique Meseguer

Est-ce qu’un basculement de nos valeurs peut changer la face du monde ?

Lorsque le monde change, il suffit d’une goutte d’eau pour qu’il déborde

Aujourd’hui, je suis revenue au bar. Oh, ce n’est pas mon bar habituel où je venais chaque matin depuis neuf ans pour écrire mes fictions. Non, aujourd’hui, la vie a changé, le monde a changé, nous avons changé — même si certains refusent encore de le voir. Aujourd’hui, j’ai décidé de reprendre l’écriture d’articles sur mon blog, car il s’est passé une toute petite chose dans ma vie, si petite qu’elle ressemble à la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Aujourd’hui, j’ai demandé à ma fille si elle avait des nouvelles de son amie venue dormir à la maison le mois dernier. C’est une gamine de riche qu’elle a rencontrée au centre équestre, un des plus beaux centres d’équitation du coin, où nous faisons l’effort de la conduire pour qu’elle cultive son rapport à la nature et son sentiment de liberté.

Décidément, les riches ne peuvent pas faire confiance aux pauvres

Moi, je suis de la catégorie des pauvres, mais je me débrouille pour que ma fille aille faire du cheval dans un environnement naturel où, dans la mesure du possible, les chevaux sont plus respectés qu’ailleurs. Bref, elle y côtoie des enfants d’une société différente de celle de mon quartier populaire. À son retour de vacances, elle devait à son tour aller dormir chez cette copine — vous savez comment ça marche. Malheureusement, la chute est raide. Déjà, lorsqu’ils ont déposé leur fille chez nous, ça a dû leur faire un choc de voir où ils atterrissaient, mais ils n’ont pas fait demi-tour. Ouverts d’esprit, ils se sont probablement dit qu’ils n’avaient pas à s’arrêter aux apparences. D’autant que la verdure entoure chaque immeuble et qu’il fallait nous donner une chance. Mais, je ne suis pas une mère comme les autres. Je ne suis même pas une femme comme les autres, sans doute.

Prendre la vie en pleine poire détruit ou renforce le mur des préjugés

Mes enfants ont toujours eu la liberté de se prendre en charge. Dès la petite enfance, je leur ai appris à assumer leur propre sécurité, tout en les maternant les premières années de leur vie, par une présence constante et un allaitement de quatre ans chacun. Bref, pour revenir à notre histoire, les filles ont été faire un tour dehors à minuit. Oh, je comprends les parents. Il y a treize ans, lorsque j’étais enceinte de ma fille, j’ai dû trouver un appartement plus grand. Et, quand on m’a dit que j’avais un appartement aux Champs Barets, j’ai vu rouge. Je ne voulais pas aller dans un quartier populaire dont j’avais entendu des choses… J’y ai finalement fait un tour et j’ai compris que, pour le prix, je n’aurais jamais un appartement aussi grand.

La peur est-elle le principe régisseur de notre société en berne ?

le cri de la torture
"Pas besoin d’être riche pour avoir peur du croque mitaine" Photo ArtTower

La peur n’a jamais été l’apanage des pauvres

Je me souviens d’avoir eu un choc quand j’ai constaté le prix des tomates exposées devant l’épicerie logée au pied de mon futur immeuble. Un prix ridiculement bas comparé à celui de mon quartier chic du centre-ville. Treize ans que je suis enterrée dans ce quartier, où la mort sociale a finit par me rattraper, effectivement. Bref, j’imagine que quand les parents sont tombés sur la vidéo qu’elles avaient faites de leur sortie nocturne, dans ce quartier populaire où je n’ai aucune crainte pour leur sécurité, ils se sont sentis trahis par mon inconséquence. Après tout, ça se défend. Pas besoin d’être riche pour avoir peur du croquemitaine. Pour moi, je vois la vie autrement. Le quartier est désert à cette heure, nul risque ne les menace, pas plus à minuit qu’à dix heures. Seule la peur emprisonne.

Le principe de l’entre-soi est le secret de la classe bourgeoise

Je ne suis pas guidée par la peur de la vie, ni ici, ni au cours des nombreux voyages que j’ai accomplis, seule la plupart du temps. Je suis une fille de la campagne, et j’ai bien vite compris que l’intuition est un bouclier de protection bien plus puissant que la peur qui rend l’homme aveugle et imprudent. Moi aussi, je suis issue d’une famille de la classe moyenne qui a réussi. Les parents de la copine en question sont peut-être issus de la petite bourgeoisie mais, j’en doute. Si c’était le cas, l’idée de laisser leur fille chez une inconnue ne leur aurait même pas traversé l’esprit. Chez les bourgeois, l’entre-soi est de rigueur, et rares sont les occasions de déroger à la règle. Je pense donc qu’ils sont issus de la classe moyenne. Ils possèdent néanmoins un patrimoine conséquent, une résidence à la campagne avec piscine et chevaux. La vie n’est pas vivable hors de leur monde.

De l’entre-soi à la peur de l’autre, il n’y a qu’un pas

Evidemment, il ne faut pas venir de bien haut pour adopter l’entre-soi, c’est un instinct grégaire qui nous est familier. J’ai justement entendu, hier, le témoignage d’une policière qui décrit la mentalité de ses collègues : violents et racistes, ils ne veulent pas se mélanger à la population civile ; un entre-soi bien établi qui va jusqu’à ne surtout pas commander un kebab ou une pizza de peur qu’on leur crache dans la soupe. C’est le même mécanisme psychologique à l’œuvre qui gangrène tous les corps de la société. Et, aujourd’hui, la violence qui suinte des propos du président français relève des mêmes ressorts. Quant à ma fille, elle n’ira pas dormir chez sa copine ; elle a été remise à sa place. Curieusement, cet épisode est l’électro-choc qui m’a donné l’impulsion de reprendre l’écriture de mes articles.

Le verrouillage de l’intelligence expliquerait-il la gestion de la crise sanitaire ?

emprisonner l'esprit
L'esprit s'emprisonne si facilement - Photo de เอกลักษณ์ มะลิซ้อน

La crise sanitaire est le miroir grossissant des structures en place

J’ai tout de suite trouvé le bar* qui ne demande pas l’insane « pass », ce permis de vivre en citoyen modèle. Je suis et resterai une résistante. Il est temps pour moi de dire tout ce que je sais de ce qui se passe. Oh, je ne sais pas tout, bien sûr, loin de là. Et avant de m’exprimer, j’ai étudié l’affaire de cette crise sanitaire. Je voulais trier les faits, bien que j’en connaisse déjà les fondements. En effet, j’ai passé ma vie à étudier les mécanismes de notre société. Il est temps de témoigner à mon tour. Bien sûr, je sais depuis le début de la crise qu’il est nécessaire de parler mais, je ne savais pas par où commencer, ni par quel angle attaquer. Voilà qui est fait. Il m’apparaît évident. J’ai sans doute l’avantage d’avoir une connaissance pluridisciplinaire, il nous sera utile. Pourquoi c’est un si grand avantage aujourd’hui ?

*à l’heure où je publie cet article,  un contrôle dissuasif a changé la donne pour notre ami cafetier. Il m’a servi un café et m’a demandé « mon pass ». Je n’en ai pas. J’ai quand même bu mon café, écrit cet astérisque et fait une croix sur mon « bureau du matin ».
 

Le verrouillage imminent de nos droits fondamentaux

Eh bien, j’ai écouté il y a quelques jours un entretien entre Pierre Barnérias, le réalisateur de « Hold Up », et Jean Dominique Michel, anthropologue. Ce dernier explique au premier pourquoi, à son avis, Douste Blazy et Pinçon Charlot se sont désolidarisés du film Hold Up. Ils avaient pourtant reçu, visionné et validé le montage final du reportage avant sa diffusion. Qu’est-ce qui les a donc poussés à se rétracter ? Vu l’affligeant lynchage médiatique, rien de surprenant ; ils ne connaissent que trop bien les rouages de la propagande, celle de la corruption et de la criminalité qui sévit à tous les niveaux de la superstructure socio-professionnelle française. C’est cette même superstructure qui domine et sévit de par le monde, avec ses différences de degré, parfois notables, en terme d’impunité. Monique Pinçon-Charlot a passé sa vie à étudier la haute bourgeoisie française. Elle est parfaitement consciente du tournant totalitaire pris par le pouvoir actuel.

L’effet pervers de la sacro-sainte expertise

Je connais très bien les travaux de Monique Pinçon-Charlot et de son mari sur la caste bourgeoise, ils m’ont accompagnés tout le long de mon cursus universitaire. Je n’ai pourtant pas fait socio, non. J’ai fait Sciences de l’éducation à la fac de Rouen, qualifiée de « section poubelle » par les profs de sciences humaines sévissant dans les nobles disciplines de l’histoire, de la géographie et, plus tard, de la sociologie. Voilà qui éclaire le caractère subversif de la pluridisciplinarité. D’où l’édification de la qualité d’expert jusqu’à sa sacralisation académique. La peur d’être mis au banc de la société, la peur de voir détruire une carrière politique ou une notoriété chèrement acquise est un levier puissant pour ne pas entrer en résistance au moment le plus critique de l’Histoire. Evidement ! Aucun reproche dans mes propos, beaucoup d’intellectuels ont fait leur temps, à chacun son rôle.

Cette crise est aussi l’ouverture attendue pour reprendre le pouvoir sur les empoisonneurs

la nature est encore vivante
"Je ne sépare pas la Nature de l’Homme, et c’est pour moi la clé de notre intégrité." Photo de Michael Gaida

La pluridisciplinarité serait-elle l’arme secrète du sauvetage de l’humanité ?

La pluridisciplinarité est le secret de notre libération

Comme Jean Dominique Michel et Pierre Barnérias, j’ai constaté avec effarement que des personnes cultivées, engagées et instruites étaient tombées dans le piège de la propagande — les mécanismes inconscients de préservation se sont tous mis en branle au cours de cette année fatidique de la covid-19. Le discours de la peur a tellement bien fonctionné qu’elles étaient incapables de faire leur boulot d’enquêteur. Je les préfère pourtant à celles qui, nombreuses, déclarent avec un cynisme désœuvré : « je m’en fous ! » À contrario, pourquoi des personnes simples et sans instruction universitaire, des personnes d’un milieu plus modeste, avaient percuté, et pas nos intellectuels ? Jean Dominique Michel l’explique très bien. D’une, la pluridisciplinarité est la première clé de compréhension. De deux, l’esprit d’indépendance, affranchi de l’instinct grégaire (autant que faire se peut), offre la liberté nécessaire pour supporter la pression de son groupe d’appartenance. Enfin, l’ouverture spirituelle, procédant des deux premières étapes, permet de sortir d’une vision dualiste et binaire face aux choix restreints que la société implique de faire.

Notre rapport à la nature est la clé du mystère

Le pays le moins vacciné d’Europe est la Bulgarie. Il est décrié par la presse institutionnalisée comme un pays de « complotistes incultes ». C’est aussi, parait-il, le pays le plus pauvre d’Europe. En passant, comprenez que la pauvreté se répand aujourd’hui comme une traînée de poudre sur le vieux continent. Moi, je suis prête à m’exiler en Bulgarie si la situation dégénère encore. J’ai un peu voyagé dans ma vie. Que ce soit dans une ville comme Marseille ou dans une ville comme Belém, au Brésil, je me fondais dans la masse et je parcourais métropoles et bidonvilles sans appréhension. J’étais comme un poisson dans l’eau pour une seule et même raison : j’ai un rapport simple à la Nature. J’ai cependant conscience que pénétrer une forêt vierge remettrait en question toutes mes conceptions actuelles. Cela étant dit, contrairement à la pensée dominante, je ne sépare pas la Nature de l’Homme, et c’est pour moi la clé de notre intégrité ; le secret de la vie, en somme.

La conformité aux attentes est la règle du jeu de la corruption sociale

Malgré tout, j’ai passé ma vie à m’en vouloir de ne pouvoir m’adapter à la logique sociale et économique de notre temps. Décalée, inapte à jouer un rôle conforme aux attentes, j’ai eu grand peine à gagner ma vie. Que ce soit dans le domaine de l’art ou du journalisme, j’étais inapte à me fabriquer une carrière. En tant que pigiste, je refusais d’écrire pour tel ou tel député qui m’ouvrait la porte du « jeu ». Tout est jeu de corruption. Artiste, j’étais inapte à m’intégrer dans le business. Dans des emplois plus conventionnels, j’étais inapte à courber l’échine, à mentir et à prétendre que l’obéissance était de règle. Que me restait-il ? Mon intégrité intellectuelle ? À peine, puisque je me retrouvais au banc de la société, perdant toute valeur et toute estime de moi-même. Aujourd’hui, est-ce que je sais qui je suis ? Pas plus qu’avant face aux exigences sociales. Est-ce que refuser le combat est un acte de résistance ? Au regard de la lutte qui s’annonce, je comprends que c’est maintenant que le vrai combat commence.

Avons-nous le pouvoir de condamner les responsables de l’effondrement ?

Que répondre face au déni de la vie qui est la norme imposée ?

Les chimistes s’ouvrent un nouveau marché pour les décennies à venir

Je sais aussi que ma curiosité pour l’art, l’économie, la sociologie politique, la psychiatrie et les questions d’éthique en général a aujourd’hui un sens face au déni de la vie qui est la norme imposée. Jusqu’à présent, j’ai tenu à élever mes enfants selon mes propres règles et valeurs, expérimentant mes théories sur l’éducation sans céder aux pressions extérieures. Jusqu’ici, tout va bien, comme dirait l’autre. Mes enfants sont indéniablement équilibrés psychologiquement et solides physiquement. À quinze et treize ans, ils ne se sont jamais fait injecter un seul produit chimique dans le corps… jusqu’à présent. Et, comme par le passé, je résisterai aux pressions et discours abjectes des manipulateurs de tous poils, en particulier ceux des chimistes. Maintenant que ces derniers ont ouvert un nouveau marché de la drogue avec la thérapie génique, le combat change de niveau. La logique de fond reste la même : contrôler et transformer notre « Nature imparfaite » et hostile pour l’homme apeuré.

Les mécanismes d’avilissement passent par l’empoisonnement de la Nature

Mes stratégies de protection se renouvèleront en conséquence. Il est bien sûr évident que je ne céderai jamais à la pression. Pour nous y aider, le docteur Richard Fleming a fait une présentation magistrale de la situation. Une situation que j’étudie depuis si longtemps, que j’ai remonté l’histoire sur plusieurs siècles. Elle semble en effet se perpétuer depuis la période dramatique de l’Inquisition. Les mécanismes de l’empoisonnement ne changent pas. Ils se sont juste considérablement sophistiqués. Je sais cependant que la bêtise qui les sous-tend reste intacte. Richard Fleming rappelle qu’en 1976, le gouvernement américain a instrumentalisé la peur d’une pandémie suite à des cas de grippe porcine, pour imposer un vaccin dangereux pour les cobayes qui l’ont accepté. Un gouvernement est infiltré par des personnes capables d’utiliser la puissance de ses leviers pour avilir notre esprit de contradiction. Orchestrant notre ignorance scientifique comme le meilleur moyen de nous atteindre. L’asservissement de la médecine est l’arme suprême d’un pouvoir totalitaire.

La chimie de synthèse signe la mort programmée du vivant

Certes, les mécanismes de corruption à l’œuvre aujourd’hui sont bien plus élaborés qu’en 1976. À cette date, le programme de vaccination avait pris fin lorsque le nombre de vingt-cinq morts avait été atteint. Aujourd’hui, les rouages de la manipulation sont bien plus diaboliques qu’en 2009 pour la grippe H1N1. En 2021, le nombre de morts du « vaccin » est incertain mais déjà terrifiant, les déclarations de pharmacovigilance sont filtrées, et les incitations sont abjectes et sordides. Le professeur Didier Raoult rappelle candidement que les nouvelles molécules qui inondent le marché pharmaceutique (avec un chiffre d’affaire annuel qui frôle les mille milliards de dollars) n’a aucune pertinence médicale. Gardons à l’esprit que la médecine est l’arme la plus puissante pour l’asservissement de notre pouvoir individuel et collectif. C’est un fait historique que la période de l’Inquisition illustre aujourd’hui de manière honteusement romanesque. Si nous en prenons tous conscience, l’avenir s’éclaircira enfin.

Aurons-nous le courage de reconnaitre la réalité de nos propres pouvoirs ?

L'homme est Nature
"Si nous continuons à soutenir le paradigme de dissociation entre l’Homme et la Nature, nous entérinons le déni de notre propre réalité." Photo Ajay kumar Singh

La Nature détient le langage universel de notre libération

Finalement, cette crise sera, je l’espère, salutaire pour l’humanité. Jean Dominique Michel pense que le professeur Raoult a une vision large de la crise, du fait de sa pluridisciplinarité. Didier Raoult rappelle d’ailleurs à notre bon souvenir les théories d’Hannah Arendt et de Noam Chomsky, les plus célèbres théoriciens de la manipulation et de la propagande du pouvoir institutionnel. Mais, je pense que la clé du problème réside dans la question centrale de notre rapport à la nature. Dans « Le Serpent cosmique », de Jérémy Narby, nous comprenons que l’ADN est le langage de notre Nature, ce langage commun aux plantes, aux animaux et aux hommes. Dans « Enfance d’un chaman », Anne Sibran qualifie les derniers chamans d’Amérique de « traducteurs » de la Nature, ce qui en dit long sur notre aveuglant sentiment de supériorité. Il vous est arrivé de penser que la communication avec la Nature n’était pas seulement une idée romantique proche de l’onirisme, n’est-ce pas ?

Le paradigme de l’unification ouvre les portes de notre réalité

Pour finir, je ferais référence à Corine Sombrun, qui a fait l’effort héroïque de passer à la transe auto-induite pour que la science puisse prouver l’existence du pouvoir de la Nature en chacun de nous. Elle parvient ainsi à prouver que notre ADN commun avec les animaux, les insectes et les plantes, est une pure réalité scientifique, loin de l’écriture de fiction qui nous éloigne de nos certitudes intuitives et nous gave comme des oies. Comprenez par là que ce langage ADN est le lien spirituel qui nous relie au monde du vivant dans sa totalité. Notre talent d’écriture est une arme à double tranchant, que les maîtres de la domination instrumentalisent à loisir. Si nous continuons à soutenir le paradigme de dissociation entre l’Homme et la Nature, nous entérinons le déni de notre propre réalité. L’homme n’est pas une machine ! Et la pensée est une mécanique complexe qu’on ne peut réduire à notre raison.

Le rideau se lève sur le dernier acte d’un empoisonnement généralisé

Cette crise « sanitaire » est sans doute la pire chose qui pouvait réveiller notre humanité. Des scientifiques nous alertent depuis soixante ans sur les conséquences de l’empoisonnement universel que les chimistes nous imposent. Des perturbateurs endocriniens aux molécules cancérogènes, en passant par la « pollution génétique » des apprentis sorciers d’un nouveau genre (qui nous servent depuis peu les SDHI attaquant directement les mitochondries de nos cellules), nous sommes aujourd’hui confrontés aux conséquences de leurs recherches inadmissibles sur les gains de fonction, qui transforment un virus animal en arme biochimique transmissible à l’homme. L’avantage de cette crise, c’est que tout le monde est aujourd’hui touché dans son quotidien. Il est difficile de cacher à tout un peuple les effets délétères de leur soupe « vaccin anti-covid ». Alors qu’avant, on avait beau alerter, personne ne se sentait réellement concerné par la folie de ces chimistes apeurés par leur propre mort. Le principe de cause à effet ne transpirait pas assez.

Le monde des empoisonneurs s’effondre, celui des aveugles se réveille et les voyants s’organisent

revivre
"Sans attendre de faire écrouler le système, nous en créons déjà un nouveau." Photo de Lothar Dieterich

Notre société de l’aveuglement est-elle en train d’ouvrir les yeux ?

Aveuglé par empoisonnement
"Notre société pharmatisée s’inscrit dans une dépossession systématique de notre pouvoir physique et spirituel." Photo d'Enrique Meseguer

Notre société pharmatisée bloque nos capacités innées d’autoprotection

Pour revenir à nos enfants, cette crise leur cause des dégâts considérables. Pour l’instant, mon fils et ma fille n’ont subi aucun dommage psychologique grave, contrairement à bien d’autres dont la peur légitime des parents a profondément atteint le système de valeurs dans leur rapport à la nature, et donc à la vie. Je me souviens d’une réflexion d’un théoricien de l’éducation qui assurait que les professeurs d’université devraient tous passer un CAP avant d’enseigner. Il signifiait par là que nous ne pouvons réduire notre pensée à la théorisation, ça ne marche pas comme ça. L’homme a un potentiel créateur d’où il tire son véritable pouvoir d’être. Mais, notre société moderne s’est bien gardée de cultiver cette évidence. Le principe de notre société pharmatisée s’inscrit dans une dépossession systématique de notre pouvoir physique et spirituel. Dans une société où la corruption est systémique au point que la majorité des individus ne se rendent pas comptent qu’ils se font corrompre, ce système est bien plus facile à faire accepter.

Notre société nous rend aveugle à toute alternative au changement

Nous sommes une société d’aveugles qui s’ignorent. Dans « Espace lointain »Jaroslav Melnik décrit cette réalité avec un talent brillantissime. Contrairement à nombre d’auteurs de science fiction gouvernés par la peur d’un avenir dystopique, Jaroslav Melnik parvient à éveiller l’esprit des hommes et des femmes qui n’ont pas encore conscience de vivre dans une société totalitaire. S’il rendait compte de son expérience ukrainienne dans sa période communiste, il parle aujourd’hui de nous, occidentaux endormis. Ce n’est absolument pas le cas d’Alain Damasio, par exemple, qui brouille les pistes de notre conscience dans « Les Furtifs ». Je n’ai d’ailleurs pas pu aller jusqu’au bout de ma lecture, tellement l’intention est dangereuse et morbide, au point d’ancrer chez le lecteur une vision tristement fataliste de notre futur. Et, ça marche ! Puisque je constate avec effarement que la théorie de l’effondrement tétanise aujourd’hui ses lecteurs, mes très chers concitoyens.

Les commerçants de la médecine sont légalement dégagés de toute responsabilité

Rappelons maintenant quelques faits historiques. La plus grosse amende de l’Histoire est attribuée à Pfizer pour corruption de médecins et falsification de données de recherche. C’était en 2012 pour trois milliards deux cent millions de dollars. Ses bénéfices ont pourtant explosé en 2021, atteignant les trente milliards de dollars alors que l’année n’est pas terminée. Ce système d’amendes sans emprisonnement ou fermeture administrative est celui de la compensation financière. Il bafoue les intérêts du peuple sous couvert de le défendre. Trouver le moyen d’en changer les règles nécessite d’en comprendre les racines. Comprenons-le ! Ensuite, passons à la mécanique pharmaceutique dont, je le rappelle, le marché annuel représente près de mille milliards de dollars. Sans vouloir nier l’avancée médicale et technologique de la médecine, force est de constater que l’usage du médicament s’est radicalement retourné contre nous. La course à l’innovation est organisée par des commerciaux avides d’ouvrir de nouveaux marchés du futur, dont la thérapie génique serait la clé de voûte. Mais, n’allons pas trop vite.

Après soixante-dix ans de chantage et une planète en ruine, l’impunité est-elle encore tenable ?

vaccination cachée
"Le procès de Nuremberg n’a pas permis de mettre fin à l’empoisonnement, loin de là." Photo de Wilfried Pohnke

Le principe passoire du procès de Nuremberg s’est perpétué jusqu’à aujourd’hui

L’histoire de la chimie et des molécules de synthèse date de la fin du XIXème siècle, et prend un tournant décisif sous le régime nazi. Le procès de Nuremberg n’a pas permis de mettre fin à l’empoisonnement, loin de là. Parmi les chimistes condamnés, nombre d’entre eux ont réintégré leur poste chez Bayer et compagnie, récupérés par les services de défense des différents pays concernés. La balance bénéfice-risque a bien été appliquée. Aujourd’hui, les conséquences de la chimie de synthèse (même si la pétrochimie n’est pas en reste) sur notre santé et sur la planète entière sont proprement inhumaines. En 2017, l’entreprise Monsanto a dû être absorbée par Bayer qui continue de payer les amendes des procès en cours ; la pollution de la planète ne doit pas cacher le plus grand scandale dont nous sommes tous victimes à travers les perturbateurs endocriniens. Les espèces animales sont autant menacées d’extinction que l’espèce humaine. Aujourd’hui, le scandale des « nouveaux OGM » autorisés en Europe en janvier 2021 ne passera pas longtemps inaperçu.

L’impunité de l’industrie chimique explose aujourd’hui à la face du monde

Les peuples du monde demeuraient impuissants, jusqu’à aujourd’hui. Gardé à l’écart du débat, le citoyen lambda ne se sentait pas concerné directement par la destruction programmée de la Nature. Même la corrélation entre le marché de la chimie de synthèse et les effets secondaires des médicaments absorbés en masse, était soustraite à sa compréhension. L’avantage évident de la crise sanitaire mondiale de la covid-19 rebat les cartes. Nous nous sentons désormais directement concernés par la politique totalitaire de l’industrie chimique mondiale. L’explosion de nouvelles maladies n’a rien à voir avec le hasard, et notre aveuglement savamment orchestré devrait pouvoir prendre fin. Pour notre décharge, cela fait des siècles que les conséquences de l’Inquisition nous maintiennent dans l’ignorance, ignorance voulue et acceptée par tous ou presque. Sans vouloir jouer les grandes prêtresses, je pense néanmoins qu’il ne nous suffit pas d’avoir la connaissance de ces faits pour nous mener à la révolte.

La lutte s’organise pour faire émerger un système parallèle à celui des morts

La révolte accompagne souvent les prises de conscience et laisse rapidement place à l’action réfléchie pour que la lutte s’organise. L’imbrication entre la politique et l’empoisonnement est devenu si visible et intrusif que l’éveil est proche. Et, je pense sincèrement que ceux qui ont la chance d’avoir un rapport spécifique à la Nature, qui n’est autre qu’une reliance spirituelle à la vie, peuvent révéler le piège et nous aider à en sortir. Je pense également que nous sommes beaucoup plus nombreux à nous révolter que nos chimistes s’évertuent à le croire. Leur stratégie de dénigrement face aux « militants », aujourd’hui « complotistes », est tristement éculée. S’il y a un bénéfice à cette crise, c’est donc sans aucun doute l’éveil des consciences. Lorsque je vois qu’Antoine (le présentateur de l’AH2020) et Astrid Stuckelberger, accompagnés ce soir-là de Laurent Montesino lors du live du 20 août 2021, ont eu l’idée soudaine de monter une ONG internationale pour créer un système de soins parallèle, et absorber ainsi la masse grandissante des médecins et soignants excommuniés, virés comme des malpropres, je crois en l’avenir.

Avons-nous le pouvoir de condamner les responsables de l’effondrement ?

Islande
L'Islande, le seul pays où les banquiers ne sont pas une espèce protégée, s'est quand même fait inoculer sa dose."

Notre réveil a déjà enclenché un nouveau futur

Sans attendre de faire écrouler le système, nous en créons déjà un nouveau. Quand j’entends Philippe Guillemant, ingénieur en Intelligence Artificielle et physicien quantique, affirmer que les adeptes de la biotechnologie ne parviendront pas à leurs fins, et qu’ils s’accrochent désespérément à un vieux futur obsolète, je le remercie intérieurement. Je pense à tous ces auteurs de science fiction qui alimentent la peur d’une société de contrôle transhumaniste imminente ; et j’appuie l’idée que les illuminés de la biotech ont déjà perdu. Quand je goûte au miel sauvage de Crète que j’ai acheté hier, je suis transportée dans un monde encore présent, un monde que l’on ne saurait détruire malgré tous nos efforts, un monde qui attend notre réveil. Et, quand j’entends ce fou heureux de Jean-Bernard Fourtillan, qui s’amuse à nous assurer que Pfizer et compagnie n’ont aucune compétence pour toucher à l’ADN, je ris de l’absurdité de leur ambition. Je pleure aussi pour la mort de nos anciens et pour la menace qui pèse sur nos enfants.

La lutte des peuples commence réellement aujourd’hui

Nous ne sommes pas en guerre, comme le prétend Emmanuel Le Pen, non. Les néocapitalistes sont à l’aune de leur dernière bataille. La plus meurtrière, sans doute, celle qui signe l’avènement d’un monde où la destruction de la Nature prend fin. Car, l’homme aura compris que la Nature, c’est lui. Nous ne sommes pas des machines ! Même si nous sommes tous en retard sur la vérité, nous ne sommes plus très loin de percer le mystère de notre propre nature et de son pouvoir. Ne tenons rien pour acquis. Faisons fi de notre ignorance. Faisons de l’humilité le principe de notre avenir. Ainsi, l’intégrité sera bientôt gravée sur le ponton de nos maisons, pour assoir l’éducation future de nos enfants. Ça fait un peu donneur de leçons mais, je veux dire par là que la lutte commence. Le peuple va sortir du jeu. Il ne fera pas une Révolution dont les dés sont pipés, non. Nous sommes sur le point d’inventer un nouveau futur. Et, nous en connaissons déjà les principes. Ils sont en nous.

Le retour en terrasse de nos identités meurtries

Je reviens pour la première fois depuis des mois, à la terrasse de mon bureau du matin, ce bar de quartier dont j’ai fait mon QG depuis tant d’années.

Je reviens pour la première fois depuis des mois, à la terrasse de mon bureau du matin, ce bar de quartier dont j’ai fait mon QG depuis tant d’années. J’y ressens l’incrédulité ambiante, l’identité meurtrie de ses habitués absents. J’y retournerai chaque jour pour vous écrire, jusqu’au prochain coup d’État.

Le retour incrédule en terrasse

Je suis assise à la terrasse de mon café. Le soleil brille et les oiseaux chantent, je les entends. J’entends le vent dans les arbres et, pourtant, le boucan des voitures le couvre sans relâche et sans honte, cette honte qui a percé dans l’esprit de nos contemporains lorsque tout s’est arrêté l’année dernière. Elle a fait un petit trou quelque part. La terrasse est déserte, mais la chaussée ne cesse d’être le théâtre de l’absurde ruissellement de notre douleur. Le grondement agressif des moteurs me crève le cerveau, et je ne pense même plus à ce que la vie urbaine peut être sans lui. Bref ! Que me réserve d’extraordinaire cette nouvelle journée ? Pour être heureux, dit Tara Swart dans « La Source », la nouveauté et les relations affectives doivent nourrir quotidiennement notre vie.

L’expression forcée du confinement

J’ai un travail en cours. En fait, ce travail est fait. Mais, je traîne des pieds pour le retranscrire. J’écris tout sur des cahiers. Rares sont les fois où j’écris directement sur l’ordinateur. Ce double travail est rarement fait avec plaisir, je dois l’avouer. Lâchant mon quotidien recadré par la dictature du confinement, j’ai eu soudain la furieuse envie de revenir écrire à mon bar du matin. C’était comme une démangeaison intellectuelle, une envie folle de vous écrire. Est-ce que je vais écrire chaque jour, comme sur un blog où l’auteur se raconte, sans chercher à se faire connaître ou à vendre sa soupe ? Je reprendrai l’écriture de mon roman une fois mon travail en cours entièrement retranscrit. C’est un travail important traitant de l’affaire Séralini. Je triture l’esprit des chimistes industriels, ces héritiers de notre perversion.

La violence larvée de la dictature en marche

Que vous est-il arrivé cette année où la dictature tente d’achever son instauration ? J’imagine que, comme moi, vous avez combattu la descente aux enfers. Je ne saurais vous dire à quel point je le sais, alors que des pédopsychiatres expliquent avec effarement se trouver face à des cas d’enfants qu’ils n’ont, jusqu’à présent, rencontré uniquement dans les livres. Cette littérature scientifique relatant les cas de traumatisés de guerre, sont aujourd’hui traités dans les cabinets médicaux français. Ce confinement justifié par la seule volonté politique a fait des dégâts insoupçonnés. C’est un crime d’État dont la plupart d’entre-nous perçoivent la réalité au tréfonds de leur âme. Notre colère est sourde, mais bien ancrée désormais, dans l’esprit de chaque français, qu’elle soit consciente ou refoulée. La violence qui finira par éclater sera lourde de conséquences pour l’Europe.

Comment sortir de la théorie de l’effondrement sans changer notre vision du temps ?

J’en veux à la science-fiction, largement diffusée, qui appuyait une vision de l’effondrement en nous plongeant dans un avenir inévitable, qu’on ne verrait pas venir, faute de solutions.

Notre vision erronée du temps a-t-elle fabriqué la théorie de l’effondrement ?

abeille bionique
Notre vision de l’effondrement a attribué au futur son caractère inévitable. Photo de Marian Anbu Juwan

« La France est en ruine », s’exclame Gilles Raveaud lorsqu’il dépeint la situation économique et politique de notre pays. « La croissance économique est létale », soutient Aurélien Barrau pour expliquer la cause de l’effondrement écologique. Quant à Juan Branco, il rapporte minutieusement que « la pratique de l’information s’est effondrée ». Voilà pourquoi j’en veux à la science-fiction ! Largement diffusée, elle appuyait une vision de l’effondrement en nous plongeant dans un avenir inévitable, qu’on ne verrait pas venir, faute de solutions. Où sont les solutions apportées par les auteurs de frissons high-tech ? Pourquoi nous abreuver d’histoires futuristes tirées trop logiquement du présent ? Pour enfermer notre vision du temps dans un présent logique et sublimé, fonctionnant simplement, selon les lois d’une causalité à sens unique. Dans cette orgie de prophéties, notre esprit a acquis la certitude qu’elles allaient se réaliser.

 Cette nouvelle conception du temps transformera-t-elle notre vision du monde ?

La vison collective
La fabrique de l'effondrement. Photo The Digital Artist

Nous pensons le monde avec une conception temporelle qui ne coïncide plus avec nos connaissances actuelles en physique. Notre niveau de compréhension du monde est dépassé par la Science. En conséquence, notre vision du temps est proprement obsolète. Mais nous gardons le voile, en maintenant nos habitudes de penser, d’enseigner et de prophétiser. Trajectoire figée. Nous avons tous en nous ces croyances profondes d’un avenir tout tracé, figeant tout espoir de transformer notre destinée. Dans une société qui clame sa rationalité, cette vision archaïque en fait sourire plus d’un, ne serait-ce que pour éviter de pleurer sur le gâchis planétaire auquel nous participons tous. Quelle est donc cette conception nouvelle qui ouvre une vision différente du temps et offre matière à solutions pour agir sur l’avenir ? Et, si le futur nous influence, même quand on ne s’en souvient pas, en quoi ça peut nous aider à le transformer ?

Notre perception de la réalité peut-elle dépasser les lois de la causalité ?

La physique quantique peut-elle nous sauver du temps ? Photo de John Hain

Les découvertes récentes de la physique quantique font échos à une vision du temps dont les lois de causalité semblent s’appliquer en sens inverse, du futur vers le présent. Parfois, cette vision nous apparaît, étrangement familière, ce qui généralement nous inquiète. Seuls les plus acharnés persistent à découvrir l’invérifiable. C’est là toute la beauté de la Science. Alors, à ses manifestations furtives, au détour d’une vision signifiante, certains chercheurs chassent sans relâche le filon de la réalité. C’est ainsi qu’une nouvelle « vision spatiale du temps », comme l’affirme Philippe Guillemant, se heurte à l’inertie de nos croyances, de notre foi en la loi de causalité du temps, ordonnée et linéaire, invoquant le présent comme le grand créateur du futur. Une nouvelle vision émerge, qui nous permet peut-être de sortir du scandale de l’effondrement immédiat qui, décennie après décennie, nous enlise toujours plus, sans la moindre perche à l’horizon.

Un changement de croyances nous permettra-t-il de changer l’avenir ?

évolue ou crève
peur, trahison, culpabilité, tout aide à croire que l'avenir est foutu. Photo de John Hain

Pour créer la perche, devons-nous apprendre le chant d’appel au futur ? Comme les oiseaux appellent le soleil aux premières heures de l’aube ? Et, cesser de rendre hommage au présent comme s’il était maître du temps ? Mais, pourquoi pas, les amis ! Est-ce qu’un changement de croyance détruirait le voile qui cache les barreaux de notre vision actuelle ? La vision d’une destruction des espèces nous est désormais familière. Si bien qu’un avenir différent n’est pas vraiment pensé, tout juste suggéré, discuté, tempêté, et finalement soumis au vote… Pourquoi s’est-elle imposée, cette vision d’effondrement ? Car, elle est vécue comme la conséquence d’un progrès dont nous nous sentons redevables. La culpabilité d’être en vie est un sentiment originel dont parlent les mythes. Manipulée par le pouvoir politique, cette culpabilité est dangereuse. La force d’inertie que nous vivons actuellement face aux ordres en est une incroyable illustration.

Soutenir la résistance scientifique pour sortir d’une conception dualiste

Le monde des possibles de la science moderne perce difficilement ce voile culturel et idéologique du progrès fantastique de l’intelligence artificielle, comme si notre avenir était déterminé par notre présent. Rien n’est plus faux d’un point de vue de la conscience, de la transpiration quantique qui explique aujourd’hui une toute autre lecture de l’évolution des espèces. Nulle école, aussi prestigieuse soit-elle, n’oserait remettre en cause ses manuels. Mais, avant même de regarder notre façon d’accueillir des découvertes scientifiques dérangeantes (à priori elles le sont toutes), pourquoi ne pas interroger d’abord notre vision binaire du changement ? Cette vision du changement de paradigme s’oppose à celle d’un renforcement des acquis. Préservation urgente des espèces naturelles contre adaptation urgente du vivant avant effondrement. Pour la première solution, il est trop tard. Pour la deuxième, « on est tous cobayes ». Pour la troisième, nous devons soutenir la résistance scientifique.

La différence entre chercheur et intellectuel a-t-elle une importance pour Emmanuel Macron ?

Quelle différence entre Michel Onfray et Emmanuel todd ? Aux yeux de Macron, aucune. Ces intellectuels gratuitement contestataires n’ont ni intérêt, ni légitimité politique.

Quelle différence y a-t-il entre un intellectuel et un chercheur ? Je reviens sur une question posée à Emmanuel Todd sur un tacle de Macron contre « les intellectuels comme Michel Onfray ou Emmanuel todd ». Aux yeux du président, ces intellectuels gratuitement contestataires n’ont ni intérêt, ni légitimité politique.

Quelle est la différence entre un chercheur et un intellectuel ?

Par médias interposés, Emmanuel Todd répond à Emanuel Macron qu’il n’est pas un intellectuel, mais un chercheur. Bon sujet de philo. Je pense voir la différence. Et, il est bienvenu d’en souligner l’importance. Le protocole de recherche est une arme tranchante, trop souvent bafouée, minimisée, manipulée aussi, pour faire passer des vessies pour des lanternes. L’expression est vieillotte mais cadre bien avec mon propos. Car, je pense au siècle dernier, où la « recherche et développement » a fait ses preuves. À tel point que le protocole devient garant de la vérité. En même temps, toute vérité n’est pas bonne à dire… Alors, petit à petit, le prestige du protocole s’est retourné contre nous. Une multitude de superstructures se sont mises en place afin d’être les garants du garant, les gardiens du sésame de la vérité. Logiquement, ce jeu ne devrait pas avoir de limites, les garants des garants, trouvant à leur tour des garants…

Les amis de Macron ne font plus de sentiments, ils ont leurs amis pour ça.

Que voulait dire Macron en affirmant à un journaliste qu’il n’avait pas d’estime pour les intellectuels comme Todd ? Que notre intelligence (ou du moins la sienne) dépasse de simples spéculations intellectuelles ? Qu’il prend en compte, lui, une réalité plus vaste ? Qu’une recherche présidentielle appliquée calcule, de facto, les conséquences de ses expérimentations ? Une telle expérience grandeur nature, dans les domaines croisés de l’économie, de la politique et des technologies, n’est pas du domaine des théoriciens. Cette intelligence particulière fait fi des préjugés et des sentiments. Cette intelligence-là sait accepter les conséquences néfastes du progrès. C’est une logique tenace qui pousse à maintenir le cap des amis de Macron. Le meilleur ami de Macron, c’est Xavier Niel. Le président aime quelques puissants amis. Tous les autres n’ont pas l’honneur d’en être. Macron et les siens s’accordent avec les conglomérats de la chimie, de l’énergie et de la technologie.

La recherche de la vérité est filtrée par nos superstructures institutionnelles

Au final, l’intellectuel et le chercheur ont un point commun : la quête de vérité. Tous deux éclairent notre compréhension. L’intello pousse à réfléchir, le chercheur donne matière à réfléchir. La différence est subtile. Par contre, du côté de Macron et ses amis, c’est leur haute conscience de la réalité qui les autorise à expérimenter sur le vivant, directement. Ce sont eux qui s’approprient la recherche appliquée avec la logique suivante : puisque la nature est déjà modifiée par la chimie, lutter contre l’inexorable progrès est une perte de temps. Dans cette logique, le temps nous est compté, effectivement. Modifié aujourd’hui par la génétique et les ondes électromagnétiques, notre avenir est tout tracé si l’on se contente de le calculer en fonction du présent, peu réjouissant, comptabilisant une pollution exponentielle en route pour notre extermination. Dans un tel schéma, je suis persuadée que Macron et ses amis ont une vision du sauvetage.

La vérité disparue du monde macroniste par manque de conscience politique

L’argent est le moyen, pas la fin. Et c’est là qu’on ne doit pas se tromper. L’argent garantit la valeur de leur mission. Sa perte est toujours synonyme de dépréciation (de soi) pour les tenants d’un capital (symbolique et matériel). Pas seulement une dépréciation de capital, mais aussi de leur intelligence, des solutions qu’ils imposent. Le gain assure la valeur de leurs fondements d’appartenance à une conscience supérieure. L’avenir qu’ils défendent ne peut être contesté. Quel est cet avenir ? Maîtriser la transformation accélérée du vivant pour s’y adapter. Pour cela, l’expérimentation est indispensable, tout autant que le pouvoir et l’argent nécessaires pour mener leurs expérimentations. Le chercheur ou l’intellectuel n’a pas plus de vertu. La différence est seulement individuelle, selon la conscience de sa responsabilité. Et aussi pratique, en fonction des moyens d’expérimenter sur le terrain macroéconomique. Là encore, on pourrait y opposer l’approche individuelle du sentiment de responsabilité.

La responsabilité dont je parle n’est pas un sentiment mais la véritable quête de l’homme. Un état d’être conscient à la vie. Un état inconnu dans le monde de Macron où la vérité ne compte pas.

L’écriture d’un roman est un merveilleux travail de compréhension du monde

J’ai une nouvelle publiée et assez de matériel de recherche pour vous offrir un compte-rendu d’écriture. En attendant, continuons l’exploration du monde des chimistes

Bonjour tout le monde. Le mois de mars a été dense : une nouvelle publiée et du matériel de recherche pour écrire un compte rendu d’écriture de « So French Resistance », en guise de témoignage d’écriture. Je veux juste offrir un témoignage sur ce travail d’écriture. Comme je continuerai à le faire pour « Le Projet Line ». Ce travail sur les chimistes répond à un vaste questionnement sur les personnages de mon roman en cours, sur leur état d’esprit et leur réalité.

L’écriture d’un roman sur notre monde de chimistes

Le père de Line d’Haranguier, mon héroïne, est un grand patron de la pétrochimie française. Line est issue de l’élite économique de notre pays. Antoine d’Haranguier, c’est son nom, est né sous ma plume avant la crise, en octobre 2019. Il n’était qu’un vague portrait de famille à restaurer. Les retouches ont dénaturé les traits d’origine, mais l’ensemble reste flou, insaisissable. Bref, j’ai une réalité à décortiquer pour créer leur monde, le monde des chimistes, des collectionneurs d’art, des trafiquants et des scientifiques. Ils ont tous des liens entre eux. D’ailleurs, si vous y pensez bien, nous sommes tous reliés les uns aux autres. Ça va de l’employé halluciné de devoir déverser des produits chimiques en pleine campagne, parce qu’on n’a aucun autre moyen de s’en débarrasser à moindre coût, au toxicologue de Monsanto (Parry) dont l’analyse toxique n’a pas plut à Monsanto.

L’analyse d’un contrat social autour du seuil de toxicité ou de « pollution » acceptable

Ça va donc d’un maillon à l’autre de la chaîne. Et, d’une chaîne à l’autre, ainsi disposées en toile d’araignée. J’ai aussi entendu un scientifique louer les « militants » pour leur rôle de contrepoids. Ils freinent l’inexorable transformation du vivant qui ne peut pas faire de feu sans fumée, sans pollution, sans souffre. Qui frotterait deux bouts de bois pour allumer une centrale à charbon ? Ces « militants », comme disent les chimistes pour désigner ceux qui discutent d’un seuil de toxicité acceptable, ces pauvres opprimés, donc, sont évidemment révoltés par leur sacrifice. Et, ça, les chimistes le comprennent, ce ne sont pas des bêtes. Quand même, pensent-ils, du temps des Mayas, les sacrifiés étaient éduqués pour accepter leur sort.

L’histoire qu’on se raconte permet de dissocier la raison du cœur

C’est marrant, quand on y pense, toutes ces réglementations pour équilibrer la balance entre chimistes et militants anti OGM, anti vaccins, anti nucléaire, etc. On marche sur deux camps, et on ne change rien. La marche vers l’absurde est notre statut quo, en somme. Si d’un côté il y a les adeptes du progrès, qui savent qu’on ne fait pas de fission sans casser d’atomes, et de l’autre côté, ceux qui qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, ça donne le compromis suivant : la réglementation en matière de dose acceptable prévaut. Notre survie a-t-elle toujours consisté à détruire pour s’imposer, pour coloniser avant d’être colonisé ? On peut toujours le croire. L’histoire qu’on se raconte l’affirme. La dose fait le poison, donc. C’est exact. Mais, les chimistes ont transformé cette vérité médicale à leur profit.

Les termes de « produits phytosanitaires » ou « phytopharmaceutiques » aiguillent sur ce point : on peut charger la dose en poison dès lors que l’éradication des nuisibles devient la protection de la santé des plantes. Voilà, en quelques mots, un aperçu des explorations en cours pour évoluer virtuellement dans la réalité économique, sociale, émotionnelle, psychologique et culturelle de mes personnages.

De la pollution chimique à la pollution génétique, où va notre responsabilité ?

Le mode d’emploi et le dosage ont longtemps fait office d’écran de fumée. Qu’est-ce qui se passe dans la tête des chimistes ? C’est une question insondable. Pourtant, je vais m’y coller jusqu’à comprendre leur logique, leur mode opératoire et leur vision de l’avenir.

Comprendre l’état d’esprit des génies scientifiques qui nous veulent du bien 

La science-fiction a sa part de responsabilité dans la vision anxiogène de notre avenir. Photo de S Greendragon

Qu’est-ce qui se passe dans la tête des chimistes ?

Le mode d’emploi et le dosage ont longtemps fait office d’écran de fumée. Qu’est-ce qui se passe dans la tête des chimistes ? C’est une question insondable. Pourtant, je vais m’y coller jusqu’à comprendre leur logique, leur mode opératoire et leur vision de l’avenir. Je vous vois venir. Vous objectez bien sûr que la caste des chimistes n’est pas un bloc unifié et homogène. Entre les chercheurs, les inventeurs, les ingénieurs, les biochimistes, les toxicologistes, les généticiens, et le reste de la tribu, ça fait un paquet de monde. Je sais. Je ferai de mon mieux pour en cerner quelques-uns et entrer dans le milieu scientifique à travers mon roman. Ma série d’articles « J’écris une nouvelle en 21 jours » a initié cette recherche. Je vais la continuer pour les besoins de mon roman en cours « Le Projet Line ».

Guider l’inexorable  processus de transformation de notre nature imparfaite

Quoi de mieux pour sortir d’un débat d’opinions stérile que la fiction ? Pourquoi cette question ? Parce que la science-fiction a sa part de responsabilité dans la vision anxiogène de notre avenir. Et, surtout, parce que je crois que le pouvoir de la fiction peut contribuer à changer cette vision. Comment ? En entrant dans la tête des chimistes. Hier, j’écoutais une conférence du généticien Philippe Marlière. Il démarre en rappelant que « les chimistes d’industrie (ils s’appellent donc comme ça entre eux) se préoccupent de la santé des hommes ». De même, sa vision de la nature « imparfaite » est sans détour. Il pense que nous avons le devoir d’en améliorer l’efficacité en matière de sélection naturelle. Je commence a entrer dans leur logique. Celle de l’inéluctable réparation des dommages de la chimie de synthèse (et non de la « science »).

Reculer les conséquences du progrès technique est une tentative absurde et condamnable 

Depuis la découverte des premières molécules de synthèse, il y a 150 ans, la toxicité de nos produits, des colorants aux pesticides en passant par nos désinfectants, est reconnue et réglementée, dans le but de satisfaire les travailleurs et « militants » pour baisser la factures en termes de dédommagement. Mais la logique reste : la Nature se transforme au contact de la pollution, tout le monde en profite, et personne ne peut arrêter le progrès. Vu comme ça, c’est clair, on ne change rien, parce qu’on ne peut rien y changer. Aujourd’hui, les choses ont encore évolué et les découvertes sont de plus en plus complexes. Après la pollution électromagnétique, on passe à la pollution génétique. C’est pour ça que le cas de Monsanto pourrait faire jurisprudence. Car, si personne n’avait rien fait, il n’y aurait plus rien à dire à l’heure qu’il est.

Comprendre les raisons de leur inexorable quête pour mesurer leur sentiment de responsabilité

La quête d'une science dépassée par la course inexorable à la réparation de ses actes. Photo de S Greendragon

Nous créons une nature plus adaptée à l’Homme

Certes, les perturbations des organismes vivants (nous y compris) sont devenues une réalité abjecte. Nos organismes sont endommagés au point de craindre une extinction. Mais les chimistes n’ont pas « peur ». Ils ont la capacité de répondre aux défis de demain ! Voilà, je pense l’une des clés de cette vision qui m’est encore étrangère : la pollution génétique due aux expérimentations actuelles est bien sûr prise en compte, nous trouverons une solution pour nous adapter. Oui, nous transformons la Nature… nous la tuons ? La Nature n’est pas une entité, nous ne sommes pas des animistes primaires comme les « militants » pleurant dans les chaumières que les abeilles disparaissent, que les oiseaux disparaissent… Oui, nous créons une nature différente, mais nous saurons en faire une plus robuste, plus efficiente, plus adaptée à l’Homme. Le sacrifice des espèces naturelles a sa raison d’être. Oui, la leur.

Nous adaptons l’Homme pour qu’il réponde aux exigences de la science

Ce qui rend ce discours crédible (à peine retouché pour les besoins de la littérature), c’est que des voix s’élèvent. Séralini, bien sûr. Et, bien d’autres que j’irai dénicher un par un. Aujourd’hui, les français se retrouvent confrontés aux « nouveaux OGM » (encore plus contestables que les premiers en matière de risques sanitaires). La fondation Bill et Melinda Gates finance leur entrée en Europe par le biais des lobbys. Ils veulent pousser la diffusion des nouvelles techniques d’édition du génome. Pour les chimistes, et les chercheurs en général, leur travail est essentiel. Plus ils font de découvertes, plus la science et la médecine pourra améliorer notre santé et notre environnement. Emmanuelle Charpentier, prix Nobel de chimie 2020, appelle à une revalorisation de leurs métiers. Mais, que pense-t-elle de sa responsabilité envers ses découvertes sur la manipulation du gène et de ses expressions ?

La responsabilité n’est pas toujours vécue par les expérimentateurs zélés

Je pense que nombre de chercheurs s’en inquiètent, en fait. Ce n’est peut-être pas le cas d’Emmanuelle Charpentier, qui aimerait  que « les systèmes de régulation puissent mettre plus rapidement sur le marché des traitements pour le cancer ». Mais, l’image salvatrice de la science laisse sceptique une partie de ses collègues. Séralini aussi était étouffé par la réglementation… pas pour les même raisons. La première veut mettre sur le marché le plus vite possible pour sauver des vies, alors que Séralini veut étudier les conséquences d’une mise sur le marché pas si réglementée que ça. Il y a Geert Vanden Bossche, le virologue, immédiatement discrédité à coups de bombes incendiaires, mais il y a aussi Michael Yeadon qui pointe du doigt son propre milieu professionnel : « les biologistes, ingénieurs et analystes sont aveuglés ». Par quoi ? Le sentiment que d’autres se chargent de gérer les conséquences ?