Cultivez votre imaginaire et vous comprendrez l’esprit des chimistes qui nous gouvernent

crise sanitaire

Pour rappel, j’écris une nouvelle noire, une fiction à partir de « L’Affaire Roundup » pour le concours « Quai du Polar » 2021 sur le thème « Nature et environnement : nouveaux terrains de jeux du crime ? » Parallèlement, je lis « Un empoisonnement universel » de Fabrice Nicolino. Ici, j’imagine comment pense l’ennemi incarné par « les chimistes ».

Les chimistes sont les maîtres incontestés de notre civilisation

notre domination sur la nature
L’imaginaire perce toutes les barrières de la raison et des croyances inconscientes. Photo Artapixel

Pourquoi chercher à écrire une fiction sur le sujet ? Parce que l’imaginaire dissout les voiles de la propagande et voyage au-delà du mensonge. L’imaginaire perce toutes les barrières de la raison et des croyances inconscientes. Il s’infiltre chez tous les protagonistes en présence, sans distinction. C’est absolument ce que je cherche à faire : comprendre « l’autre camp ». Certes, ce n’est pas en lisant quelques livres que je vais pouvoir exposer une quelconque vérité. Une brique après l’autre, voilà ce qu’il faut se dire. Si nous mettons tous notre pierre à l’édifice de la compréhension, on arrivera forcément à construire une vision plus large de ce qui nous arrive aujourd’hui. Alors, au boulot ! Dénouons les fils de notre réalité avec calme, détachement et équité, dans la mesure du possible. Hier, je soumettais le rapport entre crise sanitaire, chimie, biologie et génétique. Pourquoi tout mélanger ?

Ce sont les instigateurs et les gardiens du progrès

chimistes masque à gaz
Face à la réalité de cette combinaison explosive, un autre regard sur la science est en marche.

N’est-ce pas contre-productif de porter à notre compréhension le rapport qu’entretiennent la chimie de synthèse, les OGM et la pharmacopée ? Peut-être. Mais, quand on veut comprendre les rouages de l’industrie chimique, on s’aperçoit tout de suite que les géants de la production chimique fabriquent aussi bien des médicaments que des gaz de combat. La biologie est donc aujourd’hui étroitement liée à la chimie de synthèse et à la recherche ADN.  Il est donc temps, pour nous, de bien comprendre le rapport entre ces trois domaines de recherche. Face à la réalité de cette combinaison explosive, d’autres recherches avancent, explorant les mystères de la biochimie avec un tout autre regard. Des chercheurs tels que Bruce Lipton ou Philippe Guillemant nous expliquent que l’évolution de la physique quantique et de la biologie cellulaire nous poussent à réviser les fondements même de l’industrie de la chimie.

Ils sont au service de la préservation de notre espèce

évolution de l'espèce
De la préservation à l'évolution de l'espèce, le progrès est une arme. Manipulation de Julia Kaufmann

À entendre ces pionniers d’une science de la conscience, les connaissances fondamentales qui régissent actuellement notre monde seraient clairement obsolètes. Pourtant, l’industrie Monsanto et Cie s’accroche par tous les moyens à l’adhésion générale, eut égard aux milliards de dollars que l’industrie chimique génère chaque année. C’est de bonne guerre. Et, voyageant jusqu’à eux par le pouvoir de la fiction, je sais qu’ils sont en guerre. L’évolution d’une science qui remet en cause les fondements de celle qui domine aujourd’hui, est probablement vécue comme un affront inacceptable pour les chimistes. Je rappelle que mon voyage imaginaire jusqu’à leur esprit m’indique qu’ils se prennent pour des sauveurs. J’irais même jusqu’à imaginer qu’ils ont le sentiment d’appartenir à une tradition ancestrale, et donc familiale, par plus d’un siècle d’inventions au service de la préservation de l’espèce — la nôtre, évidemment.

Les chimistes préservent le pouvoir de la science sur le vivant

préservation de la nature
Un siècle d’inventions au service de la préservation de l’espèce

D’abord, la chimie des colorants, dans une logique de transformation du vivant, à la fin du XIXème siècle. Ensuite, la chimie des gaz mortels arrive avec la synthèse du chlore, dans une logique d’élimination du vivant « nuisible ». Le dichlore est devenu un constituant indispensable dans nos vies, de l’eau de javel au PVC, en passant par les installations frigorifique, les médicaments et le gaz moutarde. J’imagine donc aisément pourquoi nos chimistes ne s’embarrassent pas des questions environnementales, tant la survie de l’homme dépend de leur savoir. Aujourd’hui, la biochimie étend le spectre de ses compétences dans une logique de transmutation du vivant, sans pour autant explorer la question de l’intelligence cellulaire. Ni l’énergie, ni la conscience ne peuvent constituer le moteur même du vivant. Non, la chimie reste campée sur une vision manichéenne de la vie : la conscience se trouve en l’Homme et nulle part ailleurs. Demain, on parle fiction.

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