D’abord, la chimie des colorants, dans une logique de transformation du vivant, à la fin du XIXème siècle. Ensuite, la chimie des gaz mortels arrive avec la synthèse du chlore, dans une logique d’élimination du vivant « nuisible ». Le dichlore est devenu un constituant indispensable dans nos vies, de l’eau de javel au PVC, en passant par les installations frigorifique, les médicaments et le gaz moutarde. J’imagine donc aisément pourquoi nos chimistes ne s’embarrassent pas des questions environnementales, tant la survie de l’homme dépend de leur savoir. Aujourd’hui, la biochimie étend le spectre de ses compétences dans une logique de transmutation du vivant, sans pour autant explorer la question de l’intelligence cellulaire. Ni l’énergie, ni la conscience ne peuvent constituer le moteur même du vivant. Non, la chimie reste campée sur une vision manichéenne de la vie : la conscience se trouve en l’Homme et nulle part ailleurs. Demain, on parle fiction.