Ça va donc d’un maillon à l’autre de la chaîne. Et, d’une chaîne à l’autre, ainsi disposées en toile d’araignée. J’ai aussi entendu un scientifique louer les « militants » pour leur rôle de contrepoids. Ils freinent l’inexorable transformation du vivant qui ne peut pas faire de feu sans fumée, sans pollution, sans souffre. Qui frotterait deux bouts de bois pour allumer une centrale à charbon ? Ces « militants », comme disent les chimistes pour désigner ceux qui discutent d’un seuil de toxicité acceptable, ces pauvres opprimés, donc, sont évidemment révoltés par leur sacrifice. Et, ça, les chimistes le comprennent, ce ne sont pas des bêtes. Quand même, pensent-ils, du temps des Mayas, les sacrifiés étaient éduqués pour accepter leur sort.