Ce mois-ci, le travail sur cette fiction, « So French Resistance », m’a permise de faire une première plongée dans l’esprit des chimistes. La fiction oblige à ne pas juger ses personnages, à éprouver de l’empathie pour eux, à se mettre dans leur peau. C’est une démarche avantageuse pour notre compréhension du monde. Ma compréhension est certes embryonnaire, car le travail ne fait que commencer. En un mois, j’ai tenté d’imaginer leur vision du monde, leurs pensées inconscientes, fruit de leur éducation, de leur apprentissage, de leur rapport à la nature. Qui sont les farouches défenseurs des produits toxiques, indiscutablement précieux pour notre survie ? Quels désirs profonds modèlent leur logique de pensée ? Le mois passé, je me suis attachée à imaginer les cadres de la firme Monsanto, puisque l’écriture de ma nouvelle s’inspirait du livre de Séralini. Au bout du compte, « So French Resistance », parle de génétique et de vaccins, marrant, non ?