L’incroyable journée d’écriture au dernier jour du défi « une nouvelle noire en 21 jours »

écriture vaccins

Dès le démarrage de l’écriture, un invité surprise apparaît car j’avais besoin d’incarner un narrateur

Nous sommes dimanche, dernier jour de mon défi. Après vingt jours de réflexions, de recherches de notes, d’émergence de dialogues et de portraits, je me suis lancée ce matin dans l’écriture de ma nouvelle. Et, là, coup de théâtre. Simon apparaît dès les premières lignes du récit. Je ne le connaissais ni d’Ève ni d’Adam. Pourtant, toute l’histoire se raconte à travers lui. Mais, je sais pourquoi. Je le mets dans la position de celui qui ne sait pas ce qui se passe. Comme moi en m’asseyant ce matin sur ma chaise. Tout comme moi, Simon savait déjà plein de trucs sur cette « affaire », mais il démarrait l’histoire avec des yeux ronds, en se demandant ce qu’il allait bien pouvoir raconter. En plus, ce personnage surprise me permet d’aborder cette histoire avec un petit ton mi-caustique, mi-humoristique.

Un jour de veille pour m’emplir d’un max d’infos a fait totalement basculer mon histoire

Ah, et ce n’est pas tout ! Comme j’ai mis le paquet hier pour m’emplir d’informations de toute nature sur les OGM, j’ai compris à quel point l’avancée scientifique des organismes génétiquement modifiés dépassait le cadre de notre alimentation. La médecine a fait des « progrès » considérables en la matière. Et, justement, j’ai vraiment l’impression que l e génie génétique n’en est encore qu’à ses balbutiements. Car, de nombreux chercheurs soulignent qu’on ne prend pas en compte l’effet domino des transferts de gènes. Certains affirment même que les transferts de gènes inter-espèces sont le creusé même de l’évolution de toute notre biosphère. Le dernier article que j’ai lu avant de dormir hier, était un appel au réveil d’un généticien qui participait encore récemment à la recherche privée pour nos chers vaccins. Il est désespéré.

Une écriture fluide axée sur un plan, malgré un sujet et une situation complètement différente de l’idée de départ

Alors, tout naturellement, les OGM de l’agrochimie, dont je pensais parler dans ma nouvelle, se sont transformés en vaccins OGM, dans un futur qui n’en est plus un. Dans une société encore endormie par les mantras hypnotiques du président Macron et de ses sbires. Bien sûr, j’avais mon plan en tête. J’avoue avoir souvent lu que faire un plan de son récit avant de l’écrire était un gain de temps et d’énergie. Pas plus, pas moins. Cependant, je peux confirmer l’incomparable confort de qualité que ce plan m’a procuré. C’était le pied. Pour l’heure, il me manque quelques lignes pour la fin et le démarrage du récit, que j’avais suffisamment en tête pour me passer de l’écrire. Question de temps. J’ai aussi souvent entendu que se donner un temps court était la meilleure façon de ne pas se perdre. C’est on ne peut plus vrai.

Maintenant, il reste pas mal de boulot. Je n’irais pas jusqu’à faire appel à une correctrice. Je livrerai cette nouvelle aussi corrigée que possible, par mes soins. Après tout, je pense pouvoir m’en sortir haut la main. En huit ans d’écriture, j’ai été largement corrigée par Angélique Merklin, une amie traductrice qui m’a  fait bosser ma grammaire, en plus de mes innombrables heures le nez dans les vieilles encyclopédies du grand-père et dans les Bescherelle de ma mère.  Cette aventure n’est donc pas terminée.

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