Comment traiter l’ennemi dans une nouvelle noire ?

Quelle peut être la question de fond que je soulève dans la création de cette nouvelle noire ?
Facile ! Les OGM menacent-ils l’équilibre de toute notre biosphère, de tous les êtres vivants sur Terre ?

La psychologie de l’ennemi revête une importance capitale dans l’écriture de notre nouvelle noire en 21 jours. Sa publication sur Kobo-Fnac doit être effectuée le 31 mars au plus tard. C’est un jeu de création qui épouse le thème du concours « Quais du Polar » : Nature et environnement, nouveaux terrains de jeux du crime ? Vous l’aurez compris, le livre de Séralini est une base d’inspiration parfaite. C’est d’ailleurs pour cela que je me suis lancée dans l’écriture de cette nouvelle.

Les phases d’approche de la création de l’histoire : approche free style, édification et création.

approche fractale
j’ai la profonde impression que l'histoire préexiste à mon jeu d’écriture - Photo de PIRO4D

Soledad entra dans le bâtiment avec appréhension… Soledad était au bord du roulot… Pour rendre les choses acceptables, il faut qu’elles soient supportables… Voilà le genre de phrases que je peux écrire pour m’approcher de l’histoire qui s’élabore dans ma tête alors que je n’en extrais que des bribes,  des filaments, même. Celles données en exemple, servent plutôt à m’interroger : quel est ce monde qui se dévoile à mon cœur autant qu’à mon esprit ? Nulle performance dans cet exercice. Certes, j’ai une « deadline », comme on dit, un cadre de travail quotidien, et une furieuse envie de m’éclater dans ce que je fais. Mais, nul esprit de compétition à l’horizon. Juste le doux murmure du matin, qui m’annonce qu’un jour nouveau donnera sa pierre à l’édification de l’histoire, dont le plan serait déjà écrit quelque part, peut-être dans mon subconscient, relié à l’inconscient collectif. En fait, quand j’écris une histoire, j’ai l’impression profonde qu’elle préexiste à mon jeu d’écriture.

Connais ton ennemi comme toi-même : les pensées intimes de l’ennemi doivent être percées à jour

reconnais ton ennemi
Quelle peut être la question de fond que je soulève ? Photo de Gerd Altmann

En ce moment, mes lectures me poussent à me poser les bonnes questions et, surtout, à rechercher des réponses déjà démontrées, prouvées et éprouvées. Par les temps qui courent, mieux vaut les mettre à notre portée et en comprendre les enjeux… pour le camp d’en face. Suffit de chercher. Je retiens ici trois lectures principales pour notre nouvelle en cours vous trouvez ici le compte rendu quotidien de ce défi d’écriture vous abonnant. Il s’agit bien sûr de « L’Affaire Roundup à la lumière des monsanto papers », de Gilles-Éric Séralini. Ce premier auteur (qui inspire à 100%  mon histoire en cours) me renvoie à « Un empoisonnement universel », de Fabrice Nicolino. J’y vois la démonstration de deux camps qui s’opposent. Ce qui est vrai. Mais, j’équilibre avec une vision plus « troisième voie » avec « La biologie des croyances » de Bruce Lipton. Encore un scientifique qui s’en sort bien J Allez ! Quelle peut être la question de fond que je soulève dans la création de cette nouvelle noire ?

La vision de l’avenir est parmi les pensées les plus intimes d’un personnage

regarder l'ennemi en face
Une vision aveuglante de l'avenir - Photo de Gerd Altmann

À quel avenir l’ennemi contribue-t-il ? Facile ! Les OGM menacent-ils l’équilibre de toute notre biosphère, de tous les êtres vivants sur Terre ? Question presque inintéressante si elle n’était couplée à celle-ci : Est-t-il supportable d’être le créateur d’un nouvel ordre biologique ? Comment les « chimistes » voient-ils l’avenir et leur contribution à… à quoi, au fait ? À l’avènement d’un nouvel ordre de la Nature ? À une biosphère adaptée au contrôle synthétique ? Ce que je n’aime pas toujours, dans la fiction, c’est la prophétie d’un sombre avenir. Non, l’espoir est pour moi plus intéressant à créer. Pour cela, il faut que je crée la logique de « l’ennemi ». Quand il y a lutte, on élabore l’histoire de façon dualiste. Je n’y crois pas. Les chimistes de Monsanto, les biologistes et généticiens qui œuvrent au progrès de la chimie de synthèse, ont une vision, une logique et une mission à accomplir.

La logique de l’ennemi, c’est elle qu’il faut comprendre pour écrire cette nouvelle.

conséquences de l'ennemi
La vision de l'ennemi devenue réalité porte-t-elle à conséquences ? Photo Gerd Altmann

Comme je l’explique dans mon dernier article « J’écris un thriller sur  L’Affaire Roundup », l’ennemi est l’industrie des pesticides : les chimistes ! Comment ont-t-ils été éduqués ? Quelle place accordent-ils aux êtres vivants ? Quelle place accordent-ils à leur travail ? Ces chimistes visent quelle destination, au juste ?  Tant de détermination peut-elle s’expliquer par la « valeur » commerciale de leur industrie ? Pour partie seulement. Dans quelle logique sont-ils eux-mêmes habilités au « traitement » de la vie ? Ainsi, c’est en comprenant la psychologie de l’ennemi qu’on identifie les alliés.

Le secret de votre futur Best Seller

Le secret d’un best seller ? L’écriture de votre futur best-seller recèle toujours les convictions les plus chevillées au corps. Elle répond aussi toujours à une question universellement partagée. Enfin, elle est épurée de bien des préjugés inutiles pour s’ouvrir aux autres et toucher les âmes.

Cet article est en lien avec ma vidéo « L’ÉCRIT se nourrit de CONVICTIONS » à voir sur ma chaîne youtube ou juste en-dessous de cet article. Bonne lecture et bon visionnage

Bonjour tout le monde !

Tous les Best sellers que j’ai pu lire traitent avec maestra d’un sujet universel. Ils le fondent littéralement dans l’histoire (comme le cœur d’un fondant au chocolat, si vous voyez ce que je veux dire), une histoire qui englobe toute la complexité de son sujet et parle au plus grand nombre. Pour moi, le Best Seller, c’est ça.

L’auteur d’un Best Seller assume ses convictions

La bienveillance est de rigueur

Pour que l’auteur réussisse cet exploit, il y pose l’intention la plus forte. Il insuffle le souffle de la passion en exprimant ses convictions les plus chevillées au corps, sans s’y enfermer.

Son esprit est donc ouvert pour épurer son propos de préjugés inutiles et donner une réponse sincère. Les grands classiques de la littérature ne sont pas pour moi des références en la matière. Je reste axée sur les best-sellers contemporains.

Ce qui nous intéresse ici, c’est de savoir comment écrire une réponse universelle à nos contemporains ici et maintenant. Le challenge est donc d’offrir au plus grand nombre un travail saisissant ! 

Je commence mon best-seller !

Le challenge est de taille

Offrir au plus grand nombre un travail saisissant ! Le problème qu’un écrivain rencontre dans une telle démarche altruiste est de relier son travail, emprunt d’une éthique personnelle assumée, à l’objectif (assumé lui aussi) d’être publié. Ces deux intentions peuvent rapidement se télescoper, être vécues comme contradictoires, s’annuler même. La nécessité de se livrer aux autres percute souvent nos peurs profondes de nous mettre à découvert — comme les vagues incessantes percutent la digue du port du Havre sous une tempête. Ce « big problem » coupe fréquemment l’élan productif d’un auteur mal à l’aise avec sa création.

blogging

Pour moi, le Best Seller, ce serait peut-être ce blog, mais je ne suis pas sûre de ça

Le jeu du blogging est un formidable tremplin à la créativité. Mais le blogueur peut vite avoir l’impression de parler aux murs. Sans parler qu’il n’est pas facile de mettre un visage animé sur les internautes, un visage ami, que l’on apprend à connaître. La formation « Blogueur Pro » d’Olivier Roland (que je suis depuis 8 mois) s’est agrémentée d’une rencontre à Bruxelles il y a 2 mois. Là, c’est le déclic ! On se rencontre entre « blogueurs pro. » et me voilà sur wattsapp avec trois autres blogueurs débutants et c’est le coup de foudre ! On se parle, on se raconte, on se motive, on se lie d’amitié et on grimpe à l’antenne dans une dynamique explosive. Finalement, je me rends compte qu’il est temps de vous livrer mes écrits. Pour une écrivaine, c’est bien le moins que je puisse faire 🙂

Olivier Chambon, un psy pas comme les autres

La vision du monde, muée en conviction profonde, fait toute la différence

J’ai commencé l’histoire de Sophia sur ce blog. Mais ma vision du monde, l’intention forte, la conviction profonde qui anime le courage de transformation, manquent à ce projet d’écriture. L’idée seule ne suffirait pas à embarquer tout le monde. Qu’à cela ne tienne ! J’en ai un, moi, de projet, qui porte le souffle de ma vie. Il est d’autant plus important qu’il a vécu les affres de la critique et l’exile au fond du tiroir. Il a vécu ! C’est ma première histoire d’écrivaine. Elle a six ans et s’intitule : « La Main invisible ».

Pour l’écriture de cette aventure formidable, j’ai fait un paquet de recherches, notamment sur le chamanisme. Et Olivier Chambon faisait partie de mes sources. Ce mec est très attachant. Il y a peu, il balançait son « incroyable découverte » sur son journal facebook : la planète en danger ! Olivier mérite un article à part entière. Pour le coup, j’ai lu un livre-interview de lui et Laurent Huguelit : « Le Chaman et le Psy ».

Bref, j’envoie illico le début de l’aventure de Mia, si inspirante. Je vais faire de cette héroïne le nouveau Largo Winch au féminin. C’est d’ailleurs ce qu’elle a toujours aspiré à être. Peut-être qu’elle se sentait trop étriquée dans ce rôle. Vous allez bien le découvrir. Commencez l’aventure ICI !

Merci à vous tous de participer à la vie de ce blog et je compte sur vos commentaires pour répondre de plus en plus activement aux questions que VOUS vous posez. Alors, n’hésitez pas à balancer tout ce qui vous passe par la tête, ça fera avancer le schmilblick. À tout de suite sur ce blog les amis !