Ensuite, nous avons notre héros : Séralini, qui nous livre son « histoire vécue ». Dans le reportage d’envoyé spécial de 2019, que Séralini nous invite à voir (ou à revoir), nous voyons la mascarade du vote pour l’interdiction du glyphosate (le gentil nom donné aux pesticides de Monsanto, qui cache la réalité de sa composition : 4000 substances toxiques dont pétrole et arsenic, à l’effet cocktail assuré). Cette interdiction, promesse de campagne du candidat Macron, est proprement sabotée par le président lui-même, au nom de sa cohérence politique. On n’est pas dans un film. D’ailleurs, c’est à se demander si le rôle de la fiction aujourd’hui n’est pas d’établir un calque parfait avec la réalité. Toujours est-il que pressions et arrangements semblent être un système organique au sein du gouvernement actuel. En tout cas, je pense que, les preuves de l’affaire Monsanto doivent être religieusement examinées.