À la lecture de cette scène, le poids de la diplomatie pèse aussi lourd que l’urgence médicale. Cette tension-là doit se retrouver au cœur de la nouvelle noire que je tirerai de son livre « L’Affaire Roundup […] ». Reste 12 jours pour l’écrire. La tension, c’est de l’émotion. Il y a de l’émotion entre le narrateur-personnage cloué au lit, fiévreux, dans un état très critique, et les chirurgiens en tenue de soirée qui viennent le sauver, si possible. Séralini a la chance d’avoir échappé à la mort. Nous aussi, pour lire ce qu’il a à raconter de son parcours. Ça donne tellement de valeur au récit lui-même, à la pure narration, que le lecteur entre instantanément dans le triangle d’émotion ainsi formé. Logiquement, les mêmes ingrédients sont réunis pour former le même triangle émotionnel entre le narrateur, les personnages et le lecteur. Logiquement, mon couple de héros est soudé. Soledad et Rinaldo Sirrar sont devenus proches au cœur de la tourmente.