Dans le reportage de « Tous Cobayes », le professeur Séralini explique : « c’est la première fois qu’une espèce est capable, à une vitesse industrielle, de modifier le patrimoine héréditaire des êtres vivants qui l’entourent. » Effectivement, à l’heure où nous savons que les gènes se transmettent entre espèces différentes, explique en même temps Bruce Lipton dans « La Biologie des croyances », « nous » savons pertinemment que le partage de l’information génétique n’a pas de frontières inter-espèces. Tous les êtres vivants sur cette planète bénéficient d’un processus d’évolution interdépendant, par transferts de gènes. Ce mécanisme d’évolution commune n’est toujours pas pris en compte par la recherche industrielle actuelle. Pourquoi ? « Nous » préférons imaginer que la raison est juste, simple, limpide, même. Bah, oui, pourquoi pas ? Vous savez que je vais vous interpeller avec un inutile laïus sur la raison mercantile assassine. Il y a de ça, mais pas seulement.