Ainsi se termine pour moi cette bulle d’inspiration temporelle car je devais retrouver le tic tac de l’horloge qui annonçait le départ de mon train à destination du Havre. J’ai juste le temps de l’entendre personnifier le « manuscrit », un organisme vivant dont le squelette est essentiel, dont les organes représentent les plus belles scènes. Sans plan, prévient-il, on aura tendance à tricher, à s’empêtrer dans la surenchère, voire à basculer dans l’irrationnel pour parvenir à trouver une fin à la mesure de son début prometteur. Ça, ce n’est pas faux, c’est même intelligemment décrit : la hantise d’une fin qui nous échappe ! Bref, Un roman, c’est : « un début, un milieu, une fin, trois parties de même puissance, toutes d’égale importance ». Voilà qui clôture bien ma séance et résonne avec le coup de sifflet qui annonce mon départ.