Au cœur de l’écriture, l’émotion

Au cœur de l'intrigue - Photo de Stefan Keller

Bonjour tout le monde ! Pour ce quatrième épisode du Projet Line, je lance enfin une scène où les pouvoirs de notre petite héroïne se manifestent. On est encore dans le flou mais, comme je vous l’expliquais au précédent épisode, Christophe apparaît bien comme un personnage qui en sait plus que je ne l’imaginais en l’introduisant dans le récit. Cette fois, place à l’intrigue, au début d’émotions fortes qui devront aller crescendo tout du long jusqu’à la grande scène finale, ce fameux climax dont Yves Lavandier parle dans « Construire un récit » (édition nouvelle).

L’écriture d’un récit est une suite de recherches surprenantes

Le chat est un lion Photo de Leandro De Carvalho
"Au lieu de crier, elle regarda le gaillard droit dans les yeux, serra les poings et cracha comme un chat. Le gamin hurla." - Photo de photo de Leandro De Carvalho

Victoire arriva sur ces entrefaites, chargée comme une mule, avec le jeune apprenti du crémier de la rue de…

Là, je dois m’arrêter et revoir le plan de Saint Jean de Luz. Et voilà que je tombe sur un os ! Je suis face à une incohérence flagrante : comment Victoire peut-elle revenir des courses à pied avec l’apprenti du crémier pour l’aider à ramener les provisions ? La maison est isolée, et je ne vois aucune boutique sur google map à des kilomètres à la ronde. Finalement, je repère un bel hôtel restaurant qui, ma foi, donnerait un décor supplémentaire à l’histoire. Victoire peut parfaitement entretenir une relation avec le cuisinier, suffisamment intime pour avoir négocié un moyen de remplir aisément le garde-manger des d’Haranguier. Excellent ! Le chemin coupe par les bois, ce qui alimente les idées que j’ai trouvées en écrivant l’histoire que voici :

Victoire arriva sur ces entrefaites, chargée comme une mule, avec le jeune apprenti du cuisinier de l’hôtel Chantaco. Elle connaissait bien le jeune Charles Borro, étoile montante de la gastronomie basque, et n’avait eu aucun mal à s’arranger avec lui pour assurer l’approvisionnement de la maison des d’Haranguier.

— Oh ! s’exclama-t-elle en constatant sa cuisine envahie d’intrus. Quelle bonne surprise ! C’est une réunion de famille ou je ne m’y connais pas. Regardez-moi cette petite qui mange un livre au petit déjeuner. Il n’y a donc que moi qui penserais à nourrir cette enfant ? Neskato pobrea !

Elle déposa les provisions sur la table et indiqua au jeune garçon qui l’accompagnait, où ranger le carton de lait qu’il portait.

— Reste là toi, tu vas boire un chocolat chaud avec des tartines avant de repartir.

— Mon patron m’attend, il ne va pas être d’accord, mais alors pas du tout !

— Je m’en occupe, moi, du petit père Borro. Tu ne repars pas de chez moi le ventre vide. C’est comme ça ici. N’est-ce pas, Monsieur d’Haranguier, on ne laisse pas les enfants mourir de faim dans cette maison ?

— Absolument, Victoire, nous ne sommes pas des monstres tout de même ! Bon, Winston, ajouta-t-il en jetant un œil à sa montre, nous partons dans un quart d’heure.

— C’est un vrai courant d’air, soupira Victoire en rangeant les courses avec une rapidité stupéfiante. Allez, à nous maintenant ! Élise, voulez-vous petit-déjeuner en notre compagnie ?

— À cette heure ? Voyons, vous savez bien que je me suis sustentée d’un fruit et d’une infusion de thym à six heures précises comme chaque jour que Dieu fait.

— Hé bien, s’il pouvait aussi faire les courses celui-là, il arrangerait bien mes affaires !

— Vous ne cesserez donc jamais de blasphémer !? s’offusqua la nourrice.

— Je vous taquine, Élise. Écoutez, si vous n’avez besoin de rien, laissez-moi de la place. Cette cuisine est si petite que vous risquez de m’encombrer. Le jeune Christophe doit vite retourner travailler.

Line n’avait pas bougé, elle restait plongée dans son livre comme si rien d’autre n’existait. Pourtant, à l’instant où Élise s’éclipsa, elle leva le nez de l’ouvrage et sourit de toutes ses dents à la cuisinière.

— Tu fais des madeleines, Victoire ?

— Je t’en ferai au goûter ma douce.

— Chris, tu as vu le chat dans le jardin ?

(Là, je dois vous dire qu’en intégrant un chat dans l’histoire, je n’avais pas idée qu’il déclencherait l’histoire pour de bon. C’est la magie des séances d’écriture, je pense. On intègre un élément vivant, il prend naturellement sa place. On continue le tricotage et le motif prend vie ! C’est beau, non ?)

— Salut Line, non j’ai vu personne en arrivant.

— On était chargés comme des mulets, on n’aurait pas vu un éléphant passer !

— Je veux aller voir les éléphants !

— Mais, c’est une façon de dire, voyons. Il n’y a pas d’éléphants dans les parages.

— Ça c’est sûr ! C’est en Afrique qu’on en voit, pas à Saint Jean, s’esclaffa Christophe.

Victoire plaça le livre sur le buffet pour poser les bols de chocolat fumant et les tartines grillées. Line ne prit pas la peine de se servir, elle était déjà descendue de sa chaise pour coller son visage aux carreaux de la porte donnant sur le jardin.

— Line, mais qu’est-ce que tu fais ? Viens manger !

— J’appelle le chat.

Christophe s’était levé, intrigué, pour suivre la direction de son regard. Il vit le chat descendre d’un arbre pour se précipiter vers la porte.

— Hé, Victoire, c’est vrai ! Le chat est là.

—Oh, cette sale bête ne mettra pas les pattes dans ma cuisine. C’est un monde quand même ! On dirait qu’il a élu domicile ici. Mais, enfin, à qui peut-il bien être ?

— Il n’a plus de maison, répondit Line. Il s’est enfui parce qu’on était méchant avec lui. C’est un garçon qui lui fait du mal. J’ai dit à Monsieur Chat qu’il pouvait rester ici, et que je lui donnerai à manger tous les jours.

— Mais où vas-tu chercher toutes ces histoires ? Et puis il ne manquait plus que ça ! Je vais devoir acheter des croquettes aussi ? Il n’a qu’à chasser les souris !

— Non, il ne mange pas les souris.

— Bah voyons, ça m’aurait étonnée.

 Victoire coupa de petits morceaux de rôti froid et tendit une coupelle à Line. Tiens ! Mais, une chose est sûre, Line. Il ne mettra pas les pattes dans cette maison.

— D’accord ! Line attrapa le festin du chat et se précipita dehors.

— Mange, Christophe, sinon le petit père Borro va m’incendier.

Antoine se dirigeait vers le garage en compagnie de Winston lorsqu’il aperçut sa fille. Elle était en pyjama, en train de caresser un chat.

— Tu as trouvé le chat d’Alice, à ce que je vois, l’interpella-t-il en riant.

— Non, lui, c’est mon chat maintenant.

— Ta mère ne supporte pas les animaux, ça ne sera pas possible, Line.

— Il habite dans le jardin, il ne rentre pas dans la maison. On pourrait lui fabriquer une cabane ?

— Vois ça avec Gilen, il sera là cet après-midi. S’il a le temps, pourquoi pas ? Ce ne devrait pas être bien long à fabriquer, ce n’est pas un lion.

— Je veux aller voir les lions, papa.

— On verra, Line, on verra.

— En Afrique.

Antoine resta interdit quelques secondes et répéta « On verra, ma chère », avant de monter dans la voiture qui démarra.

— Tu entends, Monsieur Chat, tu vas avoir ta maison.

Un jeune garçon se tenait à la hauteur de la petite barrière qui clôturait le jardin et le séparait de la forêt.

— C’est mon chat, cria-t-il en s’approchant rapidement.

Le chat détala, Line se releva et fit signe à l’intrus de partir.

— Tu lui fais peur ! Il ne vient pas avec toi, tu es méchant, tu lui fais du mal.

— Qu’est-ce que tu racontes ? C’est mon chat et je vais le reprendre.

— Non ! Il ne veut pas venir avec toi. Moi, je sais que tu lui fais du mal. Pourquoi tu l’embêtes tout le temps ?

— Pour qui tu te prends, morveuse ?

Le garçon était si près de Line qu’il agrippa son épaule et pressa si fort que Line grimaça de douleur. Mais, au lieu de crier, elle regarda le gaillard droit dans les yeux, serra les poings et cracha comme un chat. Le gamin hurla.

Au cœur de l’émotion : l’événement déclencheur

La conscience d'une menace
"Elle avait l’impression que la terre s’ouvrait sous ses pieds, laissant un gouffre gigantesque près à aspirer sa petite fille chérie." Photo de KELLERPICS

Victoire sortait à ce moment-là, alertée par la piaillerie, et vit Line face à un enfant d’à peine dix ans qui la dévisageait en braillant, les yeux exorbités de frayeur, agitant maintenant les bras qu’il replia sur son visage comme pour se protéger d’une attaque. La scène était surréaliste. Line restait parfaitement immobile. Victoire ne la voyait que de dos, les bras tendus le long du corps, les poings serrés et la tête levée vers le dément. Il n’y avait pas d’autre mot ! Ce gosse semblait se battre avec un essaim de guêpes. Son agitation, ses regards effrayés en direction de Line, ses hurlements ne collaient pas avec l’immobilisme ahurissant de la fillette.  Victoire restait pétrifiée devant ce spectacle surnaturel, incapable de prendre une décision. Quand Christophe sortit à son tour, il s’approcha immédiatement de Line, ignorant l’énergumène, et s’agenouilla devant elle. L’apprenti cuisinier semblait chuchoter à l’oreille de Line alors que le petit garçon continuait de crier.

Line finit par entourer de ses bras le cou de Christophe et y enfouir sa tête. Christophe l’enlaça tendrement et l’emporta sans plus de cérémonie dans la maison. Ahurie, Victoire observait le garçon qui avait enfin cessé de brailler. Il se tenait là, hagard, scrutant fébrilement les environs, la bouche ouverte, et encore éprouvé par un malheur qu’il était seul à avoir vécu. Victoire recouvrait ses esprits et pensa soudain que Line avait besoin d’elle. Elle s’approcha pourtant de l’enfant, aussi crâne qu’un galonnard après la bataille. « Qu’est-ce que tu as mon garçon ? dit-elle doucement. Il ne l’entendait pas. Malgré sa présence, il continuait d’examiner les parages, cherchant tout autour de lui ce qui l’avait tant effrayé, et sans paraître comprendre où il se trouvait vraiment. Enfin, il s’attarda sur Victoire. Il semblait quand même se détendre un peu et murmurait des choses que Victoire n’arrivait pas à entendre, tout d’abord.

— Le lion, le lion, balbutia-t-il. Ses lèvres se mirent à trembler, ses yeux à s’embuer de larmes et, il se retourna d’un coup sec comme si quelque chose avait surgit par derrière. Et quand Victoire posa sa main sur l’épaule de l’enfant pour le rassurer, il émit un cri perçant avant de détaler vers les bois sans se retourner. Victoire le héla. « Attend, attend ! » Mais il avait disparu sous les frondaisons. Elle sonda les sous-bois encore quelques instants avant de retourner vers la maison d’un pas incertain. Elle sursauta à la vue d’Élise. Raide comme un piquet à la fenêtre de sa chambre, elle semblait observer la scène depuis un bon moment, à peine visible derrière le voilage en mousseline de soie blanc. Victoire sentit des frissons lui parcourir le corps. Cette femme allait lui provoquer une crise cardiaque un de ces jours.

Victoire s’adossa au chambranle de la porte, observant Line et Christophe. Lui, parlait à la petite assise sur le rebord de la table. Il se tenait en face d’elle, ses mains posées sur les genoux de Line dont les jambes se balançaient doucement dans le vide. Elle baissait la tête, obligeant Christophe à obliquer la sienne pour capter son attention à travers le rideau opaque de ses cheveux noir de jais. Christophe semblait lui enjoindre quelque chose tandis qu’elle fuyait son regard, refusant manifestement de lui obéir. Victoire n’en était pas sûre, elle n’était plus sûre de grand-chose d’ailleurs. Elle tentait de rassembler ses idées et d’en tirer une pensée cohérente. Pourtant, la logique des événements lui échappait encore. Elle restait donc sur le pas de la porte, bercée par le chuchotement des enfants. Victoire était une femme de forte corpulence. Ses cheveux roux étaient coupés à la garçonne, et son visage rond et avenant, habituellement coloré par le soleil, était parsemé de taches de rousseur. Pour le coup, sa pâleur avait quelque chose d’inquiétant. Elle sentait à peine ses jambes la porter et finit par s’appuyer plus fortement contre le châssis de la porte. Elle prit une grande inspiration. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, Christophe la regardait intensément.

— Victoire, ça va pas ?

— Oui, je crois que ça va, souffla-t-elle. Aide-moi à m’asseoir, tu veux.

Christophe se précipita pour attraper le bras qu’elle lui tendait et la soutint jusqu’au siège le plus proche et s’y effondra de façon spectaculaire, au point d’en ébranler toute la carcasse.

— Donne-moi un peu d’eau, tu veux ?

Line reniflait. Victoire constata qu’elle pleurait en silence depuis tout ce temps, et put enfin comprendre que ce qui se passait ici n’était pas anodin. C’était même parfaitement anormal. Line avait toujours été une énigme, mais Victoire ne s’en laissait pas conter. Elle aimait s’amuser de tout et la vie lui avait montré que les gens se faisaient des montagnes pour de petits riens. Jusqu’à présent, elle aimait voir chez cette enfant le prodige d’une merveille en devenir, reléguant les sarcasmes d’Élise et les craintes de Cécile au rang de tracasseries inutiles. Mais, en cet instant,  elle ressentait dans ses tripes les répercussions possibles de ce qu’elle avait entrevoir des capacités surprenantes de Line. Elle avait l’impression que la terre s’ouvrait sous ses pieds, laissant un gouffre gigantesque près à aspirer sa petite fille chérie. Cette image, si réelle, lui asséna une telle claque, qu’elle se ressaisit sur le champ.

Voilà donc notre épisode 4 terminé ! À sa lecture, j’étais satisfaite de l’effet qu’il produisit sur Anton. Il s’est exclamé de surprise au moment où Victoire posait la main sur l’épaule de ce pauvre garçon, qui partit sans demander son reste. Mes séances d’écriture avancent plus vite que les épisodes et c’est tant mieux ! Vu qu’il ne me reste qu’un mois et demi avant d’achever ce roman (bah oui, compter un mois pour le mettre en forme est déjà une gageure !), il faut maintenant que je m’immerge plus avant dans l’univers de Line. Ce matin, j’arrivais enfin à la première image apparue dans ma tête et qui fit « tilt » (j’en parle dans ma méthode d’écriture en 3 clés). Quand on tient quelque chose… Voyez aussi ma vidéo « La naissance de Carrie d’après Stephen King ». Dans  » Mémoires d’un écrivain » Stephen King, explique comment l’idée de « Carrie » lui est venue.

L’émotion était-elle au rendez-vous ?

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Après la mise en forme du roman il sera trop tard

10 réflexions sur « Au cœur de l’écriture, l’émotion »

  1. Sabrina B dit :

    Chat alors !!! C’est fou comme c’est facile à lire et on y est plongé direct ! Line est très inspirante j’ai hâte de découvrir la suite de ses aventures
    Bravo !!!!

    1. Merci Sabrina, super contente que ça te plaise. Ce matin, j’ai lu la suite à Anton, Line a l’air de l’inspirer aussi ! Il me suggérait d’appuyer sur le spectaculaire mais, attendons qu’elle grandisse un peu avant… la suite très vite.

  2. Alors j’aime beaucoup et j’aime ta façon d’expliquer la situation ça nous plonge vraiment dans l’instant on a l’impression d’y être j’ai hâte d’en savoir plus sur la petite Line 🥰 bon courage pour la suite en tout cas c’est très prometteur 😊

    1. Merci Jenny, super motivant ton message, j’espère qu’en écrivant l’enfance de Line, on va en faire une super-héroïne célèbre ! Qui rivalisera bientôt avec les stars du genre. Merci encore pour tes encouragements 🙂

  3. alixgarnier dit :

    Super Alice , très bonne idée le chat! les dialogues sont trés vivant ça se lit d ‘une traite.
    à rectifier: « avait surgit » sans « t » a surgi et Ça ne va pas au lieu de » ca va pas ».
    ton dynamisme est contgieux et m’aide beaucoup dans mon proijet d ‘ecriture merci Alice

    1. Merci Alix, ah c’est sympa de pouvoir échanger comme ça ! Oui comme on disait avec Onsfride, le chat arrive, autant qu’il s’active et qu’il apporte de bonnes vibrations à cette histoire 🙂 Je suis très contente que cette façon de partager l’écriture te motive, c’est une des raisons d’être de ce défi 3 mois ! Merci aussi pour tes rectif. J’ai des corrections à faire, c’est sûr mais je voulais vous l’envoyer à temps. Puisque tu en parles, pour que nos dialogues soient vivants, on peut s’autoriser à faire des entorses aux règles de grammaire. Comme ici, « ça va pas » est très courant à l’oral, donc on peut accentuer l’impression de dialogue en l’écrivant. Pour cette fois c’était du fait exprès, pour le reste, je corrige au plus vite, merci Alix

  4. Onsfride dit :

    Juste un mot à rectifier au niveau du titre l’évènement déclencheur dans le passage que voici :  » victoire…. la tête levée vers le devant  » et non dément. ===> quatrième phrases.
    Sur cet épisode j’ai apprécié l’entrée en scène de ce compagnon domestique qui éprouve un vrai sentiment d’assurance à son nouveau domicile. Belle idée d’avoir su mettre en scène un être vivant instinctif et reconnaissant.

    1. Salut Onsfride, merci pour ton retour, oui effectivement, la phrase n’est pas claire 🙂 pas facile les descriptions d’action de ce type ! Oui je vais essayer de retravailler ça. Je pensais dire que le garçon aurait facilement pu passer pour un dément, mais le mot ne colle pas pour la scène et l’enfant. Je t’avoue qu’en relisant mon article hier soir j’aimerais reprendre toute cette partie, les phrases sont trop longues et manquent effectivement de clarté, on s’y perd un peu. Oui, pour le chat, tu vois, on introduit des personnages et ils nous surprennent ! on leur trouve tout de suite un rôle intéressant. Après coup, j’ai ajouter du « Monsieur Chat », en prévision de ses frasques à venir dont je ne sais encore rien 🙂

  5. J’ai adoré très inspirant j’aime bien l’histoire du chat qui est un peu un lion c’est très original car les histoires c’est nous qui les créons et on l’a inventée de toute pièce et c’est ça que j’aime je trouve que tu es géniale et ton article aussi bravo et continue comme ça bisou 😘

    1. Merci Mina, super gentil. Oui nous créons les plus belles histoires que nous pouvons et on le fait ensemble c’est ça qui est génial, merci à toi. Bise

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