La fiction au service de la résistance scientifique

Le professeur Séralini est face aux lobbys. Comme le rappelle Didier Raoult sur sa chaîne IHU Méditerranée-Infection (voir sa vidéo : La fabrication du consentement), « je connais l’existence des lobbys depuis que je suis petit ». Il est justement important de revenir sur le rôle des lobbys, et l’affaire Séralini, suivie de l’affaire des monsanto papers, nous brosse un tableau magistral de leurs méfaits. Les conséquences sur nos vies et sur notre santé sont réellement désastreuses.

La criminalité scientifique de ceux qui nous gouvernent

Le nombre de morts et de malades victimes des produits de la chimie est incommensurable. Mais, les monsanto papers et l’étude du professeur Séralini nous donnent peut-être un avantage, si nous parvenons à nous organiser face aux pratiques criminelles du cartel de la chimie. Cependant, Vandana Shiva nous rappelle que cette organisation criminelle ne compte pas seulement l’agro-chimie. L’organisation est plus vaste, plus tentaculaire, et possède des ramifications dans tous les secteurs économiques : biotechnologie, pharmacie, finance internationale, enseignement et médias d’information. Cette réalité explique certainement cette inertie politique et sociale dans laquelle nous nous sentons tous englués. Avec la force d’inertie qui la caractérise aujourd’hui, la France est non seulement le plus gros consommateur de pesticides d’Europe, mais le promoteur zélé d’une vaccination de masse aux conséquences inconnues.

Les preuves d’une réglementation sanitaire frauduleuse

C’est à la lumière des monsanto papers que nous pouvons comprendre pourquoi nous en sommes là. Effectivement, nous possédons des preuves de la manière dont le principe de précaution et les autorisations de mise sur le marché fonctionnent. Après un siècle de croissance, les conglomérats de l’agrochimie ont le pouvoir de faire passer n’importe quel produit en vente libre. Les vaccins contre le corona virus n’échappent pas à cette réalité devenue la règle.  À l’époque de l’affaire Séralini (de 2012 à 2018 environ), j’avais suivi les révélations, des photos de rats aux tumeurs fantastiques, aux faucheurs d’OGM expérimentaux dans nos campagnes avec José Bové. Je m’en souviens… puis j’ai oublié… comme beaucoup d’entre nous. Parce qu’on a une vie à gérer, des enfants à élever, des factures à honorer… loin du monde des élites qui nous gouvernent. Comment remédier à ce fossé qui nous sépare des décideurs ?

La fiction au service d’une déprogrammation scientifique

Cette question appartient à l’avenir. En attendant, j’aimerais tenter de répondre à celles-ci : comment vivent les hommes et les femmes qui font partie de ce vaste réseau criminel ? Qui sont-ils, à quoi rêvent-ils et comment vivent-ils cette extinction programmée ? Pourquoi ? Pour comprendre l’ennemi. Mon arme à moi, c’est la fiction. Elle écrase toutes les barrières.  Et je veux m’en servir pour participer au mouvement de résistance initié depuis l’affaire Séralini. Peut-être aussi pour rendre hommage à tous les scientifiques qui ont plié sous les coups du cartel des chimistes. Ces chimistes tuent la vérité, explique Vandana Shiva. « Toutes les semences mondiales appartiennent à trois sociétés : Monsanto qui fusionne avec Bayer, Sygenta qui fusionne avec Chemchina, et Dow Chemical qui fusionne avec DuPont […] Ils nous conduisent vers un écocide le siècle à venir. » (Vandana Shiva, philosophe)